mardi 28 juin 2016

Le parfum des troènes



L'odeur d'un arbuste m'a fait beaucoup de bien l'autre jour, alors que je passais à côté de lui, lors de la "petite boucle", un parcours que je me suis trouvé à faire, dans mes cordes ces temps-ci. L'arbre bien feuillu exhalait une odeur tonique, pas si loin de celle de l'urine à mon sens mais en mieux, dotée d'une note plus que dominante de vrai parfum. J'en cueillis quelques branches pour parfumer la maison, mais sans savoir que cet arbre-là était en fait un troène du Japon. Le mot "troène" m'est venu quand ce matin, en voiture, j'ai vu un arbuste semblable, inséré dans une haie, heureusement très mal taillée, grâce à quoi j'ai pu reconnaître les petites fleurs blanches de mon bouquet. Il a surgi alors ce mot, et je me suis dit que l'odeur du troène m'avait été familière jadis... peut-être, et chaque fois que je la rencontre maintenant elle "me saisit", toute nouvelle par son originalité. Avant j'y prêtais moins attention, l'olfactif s'est sensibilisé avec l'âge. Il y a un instant m'est revenu qu'il fallait que je vérifie cela via internet. J'ai reconnu "mon troène" et la recherche m'a aussi conduite jusqu'au poète Noël Nouet, un français qui fit des estampes japonaises en plus d'être poète. Il a écrit "le parfum des troènes".

Ici :

http://www.biblisem.net/etudes/lahocoeu.htm