vendredi 25 février 2011

Carbon dioxide emissions


"Transportation contributes approximately one-third of all U.S. carbon dioxide emissions, and must be a prime target for major greenhouse gas reductions." ...
http://www.sierraclub.org/transportation/

mercredi 23 février 2011

La recette du pain brioché à réserver aux enfants et ados (riche en calories)

Préparation :
1. Dans un saladier, mélanger la farine et la levure. Faire un puits, ajouter la purée d’amande, l‘eau, le sucre et le zeste d‘orange. Mélanger jusqu’à ce que la pâte soit formée.
2. Mettre la pâte sur un plan de travail fariné et pétrir une dizaine de minutes. La pâte doit devenir élastique. Ajouter un peu de farine si elle est trop collante. Former une boule. La fariner et la déposer dans un grand saladier. Recouvrir de façon hermétique avec du papier film. Laisser reposer environ 2 h selon la température ambiante de votre pièce. La pâte doit doubler de volume.
3. Abaissez délicatement la pâte pour chasser l’air, et incorporer les fruits séchées coupés en morceaux et les amandes effilées.
4. Beurrer et fariner un moule à cake. Y déposer la pâte. Laisser reposer environ 1h couvert d’un linge propre.
5. Préchauffer le four T6 (180° C) avec un récipient contenant de l’eau. Enfourner et cuire 30 à 35 mn.

http://www.femininbio.com/cuisine/recettes/carole-altergusto/pain-brioche-a-la-puree-d-amande-et-fruits-secs-pommes-et-poires--757.html

trouvées sur le site anglais facile.com

une phrase qui pour expliquer une règle grammaticale concernant le futur, n'en a pas moins un contenu assez philosophique à mon goût, la voici :
"If something is going to (do), it means that the present situation makes you believe so. Some clues enable you to predict something."
L'autre phrase du même cours, où la démarche est un peu tordue philosophiquement parlant :
"If you are going to (do), it means that you have decided but not necessarily arranged to do something."

lundi 21 février 2011

Un film documentaire sur le thème de l'eau


"Les élèves de la classe de CM1 de l'école Jean de la Fontaine, se sont lancés dans la réalisation d'un film documentaire sur le thème de l'eau. Réponse au conseil général qui a souhaité que 2011 soit « l'année de l'eau en Vendée » et en partenariat avec l'inspection académique, l'Observatoire départemental de l'eau ainsi que l'Ecole départementale du patrimoine.
Ce projet a été mis en adéquation par les enseignants de l'école et son directeur, Jean-Baptiste Néau, avec le programme scolaire. Les élèves ont préparé le tournage. Cela fait appel à des notions de géographie, de français ou encore de sciences naturelles.
Les élèves se sont rendus au port du Bec près de Beauvoir, caméra au point, accompagnés d'Olivier Morvan, appartenant à la petite famille des cinéastes réalisateurs animalier (10 en France). Olivier leur a prodigué de précieux conseils et les a encadrés pour les prises de vue. Ils ont également interviewé un ostréiculteur et une aquacultrice."
La suite : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-CM1-de-Jean-De-la-Fontaine-apprentis-cineastes-_85069-avd-20110218-59932972_actuLocale.Htm

vendredi 18 février 2011

Le voyage épique de cette nuit

Recluse dans une arrière-boutique Josépha loupa de peu l'accouchement clandestin si l'on peut dire, d'une femme tellement heureuse que l'enfant arriva sans qu'elle s'en aperçoive sur le moment. Il lui fallut dix minutes raconta-t-elle à une Josépha qui avait pris un air pincé, pour réaliser que bébé dormait tranquillement dans le fond de son pantalon qu'elle portait large vu sa condition. Josépha passa sur le détail du cordon ombilical vite coupé imagina-t-elle et du placenta qu'il avait suffi d'évacuer dans l'envolée ; elle regarda l'enfant, réprima une légère frustration et s'exclamma que c'était là un bon signe pour l'avenir de cet enfant. Une autre dame à la mine épanouie exultait dans une même joie, aux côtés de la jeune accouchée.
— "Il est passé comme une lettre à la poste renchérit-elle, oui c'est un très bon signe !"
— "Signe que le cerveau est sauf !" précisa Josépha
On souleva bébé-fille qui se montra alors, l'espace de deux secondes, grande, pâle et chevelue, le nez pointant en l'air, les yeux bouffis avant de reprendre une taille convenable et de réintégrer son berceau.
Dehors, tout autre ambiance, c'était la guerre, des fous se laissaient volontairement couper un membre ou deux et demandaient à d'autres d'en faire autant. Comment expliquer un tel carnage ? C'est ainsi que Josépha était allée se réfugier in extremis dans cette boutique aux volets clos, qui s'était donné un air abandonné alors que la vie fourmillait à l'intérieur.
Je n'étais pas mécontente de me réveiller ce matin malgré tout, un certain besoin de sens peut-être.

mercredi 16 février 2011

Texte que j'ai écrit ce matin : Jeannette et Fauvette


"Bosser son propre sac sur le dos, et Fauvette qui travaille dans les mêmes conditions dans les couloirs de l'hôpital !" maugréait Jeannette "sans savoir au juste où se trouve le placard à balais, et donc piocher du matériel à la sauvette !"

Comment faire en effet une belle chambre aux patients ainsi, à ces fous malicieux dont l’un a même caché ses excréments, tel un chat mal élevé, sous son vieux pyjama qui a l’air de traîner incidemment par terre. Jeannette se baissa afin de ramasser le vêtement, le sac toujours sur le dos, faute de vestiaire pour les journaliers, et découvrit ce qu’il y avait dessous, le tout sans pelle ! Tourner en rond de cette façon alors qu’elle se sentait des envies de fée du logis, c’était râlant. Elle s’approcha du patient qui souriait dans son lit, se tourna vers ceux qui baguenaudaient dans l'allée centrale de cette grande salle et se sentit néanmoins récompensée de ses efforts, ça n’avait pas été facile de s’infiltrer dans l’hôpital Pitchon. Voir enfin ce genre de patients plus inaccessibles que les animaux du zoo de Vincennes pour le commun des mortels, Jeannette en avait les larmes aux yeux. Fauvette, l'autre espionne, reconnaissable à son sac à dos et au balai qu’elle avait réussi à trouver, vint vers elle.
— "Je vais t’aider pour la chambre, si nous ne réussissons qu’à en faire une, on va se faire virer."
— "Mais pourquoi tout est tellement désorganisé, pourquoi on ne nous indique même pas où sont les placards à balais, bon sang !" se lamenta Jeannette.
— "Parce qu’ils ne nous aiment pas répondit Fauvette, ils se sont débarrassé de tous les employés au ménage parce qu’il y avait pas mal des nôtres parmi eux, c’est pourquoi ils ont pris des journaliers, mais ils ont dû repérer quelque chose à notre niveau, ils ne nous laisseront pas revenir demain si ça continue comme ça.»
A peine avait-elle prononcé ces mots, qu’une armada d’infirmiers envahit la chambre, l’un d’eux déclara sans préambule :
— "C’est fini mesdames, on ne prend plus de journalier à l’hôpital Pitchon. Vous pouvez partir sur le champ, nous prenons en charge le ménage."
— "Voilà comment les institutions deviennent des forteresses, soupira Fauvette en jetant un œil plein de regret au jeune patient qui quêtait un regard.
Les deux dernières espionnes de l’association Alternative thérapeutique quittèrent les lieux immédiatement, sans avoir évidemment besoin de passer par les vestiaires.
Personne hormis le personnel trié sur le volet, ne sait plus depuis, ce qui se passe derrière les murs de l’hôpital Pitchon. Tout avait déjà été insonorisé de sorte que le cri éventuel d’un patient ne puisse être entendu.
Ainsi, le mystère de l’hôpital Pitchon flotte sur la ville, dans les esprits, on imagine les pires choses, surtout en ce qui concerne l’ approvisionnement en patients. Sous l’effet de la peur qu‘avait créé le renvoi définitif des espions, aucune famille digne de ce nom ne confiait plus personne à cet établissement.

dimanche 13 février 2011

La Lune est morte des Frères Jacques

Lignes de ce matin : la chance de Line

La chance de Line
Line avait connu des épreuves dans la vie, mais les dernières étaient sans nul doute les plus dures pour elle. Il avait fallu déménager à l’hôtel à cause des crises à rebondissements : du travail, du logement, et voilà. Mais ce n’est pas fini, son époux ne supportant pas ce genre de bouleversements avait sombré dans la maladie du sommeil. Elle n’avait rien d’autre à faire que vaquer dans les couloirs de l’hôtel sans trop savoir comment occuper ses journées. Le désœuvrement n’avait aucune prise sur elle malgré son inaction. A vrai dire, elle semblait comme suspendue au-dessus des choses, tel un nuage à la mélancolie naturelle. Cette attitude appela-t-elle la chance ? Un jour qu’elle se trouvait profondément inoccupée dans le hall de l’hôtel, elle vit passer un homme doté de deux mèches dressées en tirebouchon sur le front, l'une penchant à gauche, l'autre à droite, et chantant un air de rock’on roll, il semblait ne voir personne. Elle le suivit à l’étage et le vit entrer prestement dans sa chambre. Cette vision lui rafraîchit les idées, un sentiment de légèreté, comme s’il avait balayé les ennuis de sa seule présence. Line s’arrangea pour le rencontrer, se mettre incidemment sur son chemin lorsqu’il sortirait de la chambre et, surprise, quand il en ressortit son visage avait changé d’apparence : il avait la tête enfarinée, et un joli grand nez en trompette qu'elle aima immédiatement. Ce qui enlaidissait ce nouveau visage était cet acné qu’il n’était pas parvenu à dissimuler sous l’épaisse couche de poudre blanche. Il descendit, Line le suivant discrètement, elle le vit se rendre au restaurant de l’hôtel. Des personnes déjà attablées l’y attendaient. Quand elle s’approcha de la table, une vieille dame souriante l’invita à s’asseoir et l’artiste poudré la salua enfin. "J’ai mon spectacle dans quelques minutes" lui dit-il. Sur scène, il amusa tout le monde, c’était un clown extraordinaire qui changeait tout le temps de tête : il apparut les cheveux noirs gominés plaqués sur la tête, imitant un homme d’affaires, il reprit son visage grêlé, puis passa à l’apparence d’un jeune premier aux yeux bleus sous l’œil ravi du public qui ne se lassait pas de son numéro, on se sentait léger en sa présence. Line souhaite alors qu’il lui propose de faire un bout de chemin avec elle. Il était homme à entendre les souhaits et y répondit grâcieusement, allant même jusqu’à l’inviter un de ces soirs dans son lit. La plupart du temps il lui apparaissait avec le visage grêlé, elle s’entendait rire de bon cœur à ses côtés. Mais elle n’oubliait pas l’époux atteint de la maladie du sommeil, et le clown enchanteur un jour avait laissé sa valise ouverte, comme pour la laisser découvrir son secret. La photo lui montra une femme et un enfant. Les choses étaient bien ainsi, on les attendait. S’il abandonnait ces deux êtres-là, l’artiste perdrait toute sa magie, Line en était convaincue.

vendredi 11 février 2011

Mes lignes du jour - Jane et Paul


Jane regardait son ami Paul s’entraîner sur le cheval qui faisait des tours de piste assez serrés, infatigable. Il était vaguement question pour la débutante d’entrer dans la course juste après cette prestation équestre où le cheval semblait exécuter un numéro de cirque. D’ailleurs on lui jetait quelques regards de temps à autre afin de lui signifier sans doute de patienter, elle répondait chaque fois par un petit hochement de tête volontaire. Peu à peu, les choses devenant tellement passionnantes côté piste, on sembla plus ou moins l’oublier. Jane ne s’impatientait toujours pas malgré le temps qui s’écoulait maintenant sans qu’on lui prêtât la moindre attention. Les dispositions sportives dans lesquelles elle se trouvait il y a quelques minutes encore étaient pourtant en train de s’étioler, du moins en ce qui concernait le cheval. Après s’être avisée que ce genre d’exercices dont les passionnés ne se lassaient visiblement pas, ne devaient pas être conseillés à tout le monde, elle commença à redouter que l’on se souvînt d’elle. Elle pensait aux saccades que l’on devait durement ressentir à dos de cheval, secouant sans ménagement les organes ; comme pour confirmer cette impression une légère palpitation la fit tressaillir. Mais un autre signe la rebuta un peu plus encore : une enflure de la cheville gauche, un œdème aussi soudain que formidable l’invalida pour de bon, il n’était plus question pour elle d’équitation.
Là-dessus, une amie joggeuse passa à quelques mètres d’elle, tout en sueur, et la héla dès qu‘elle l‘aperçut. D’un coup, l’attention des passionnés équestres se tourna vers la nouvelle arrivante, connaissance de leur novice puisque cette dernière s’en allait en clopinant vers la joggeuse. A peine l’avait-elle rejointe que l’autre sembla s’intéresser au time in de l’éclopée qui semblait être tombée de cheval avant même de l’avoir monté. L’animal mis à rude épreuve, en profita pour faire une pause, tandis que Paul, contrarié, sentait que quelque chose lui échappait : Jane était à nouveau sur pieds, tout au moins le boitillement ne semblait plus l’affecter, elle semblait prête pour de nouvelles activités. Cette impatience soudaine lui parut incongrue et il s’entendit insulter intérieurement celle qui ne semblait déjà plus motivée pour l’équitation. "Son impardonnable manque de volonté", "son intolérable laxisme" pensait-il. Après avoir injurié de façon plus perceptible l’autre fauteuse de troubles, il sollicita à nouveau le cheval, ses amis veillant à ce que tout rentre dans l’ordre.

jeudi 10 février 2011

Mes lignes du jour


Un étranger, aux abords d’une cité, demandant son chemin, une fille lui conseille de se rendre au centre-ville, là où tout se passe dit-elle, et décide finalement de l‘accompagner. En chemin ils se racontent des choses concernant les Chinois et leur curieux rapport paraît-il, avec les centres-ville.
Dans un quartier alentour, une jeune femme en veste noire cintrée, pantalon de même couleur et portant des gants blancs, introduite on ne sait comment dans l’appartement d’une famille chaleureuse mais précaire, observe patiemment son entourage dans les gestes intimes du quotidien, avant de se décider. Elle emmène quelques instants plus tard, le fiancé de l’une des mamans, souvent nombreuses dans les grandes familles fraternelles.
On regarde s’éloigner le couple, la fille en tailleur noir a glissé sa main gantée dans celle du fiancé, faisant écho au geste lointain d’une autre femme. Les sinophiles sont à leurs côtés, ils sont quatre à se diriger vers la grand- place.
L’un de ceux qui restent, l’œil rivé sur le gant blanc, habillant ou masquant peut-être cette main qui semble maintenant tenir du bout des doigts celle de son frère, s’inquiète de la tranquillité de ceux qui partent ainsi, sans se retourner, il voudrait empêcher la douleur, mais tout le monde s'est dissipé déjà, est passé à autre chose.

mardi 8 février 2011

L'oiseau animiste


Lignes du jour

Une promeneuse regarde, étonnée,
alignés sur quelques mètres,
le long d’une allée forestière,
des rondins de formica, en vrac dans les panières.
Ils sont munis d’une poignée de porte.
De grands tabliers pendent aux branches
au-dessus du rayon, insolite dans ce lieu déserté.
Elle en essaie un, il fait deux fois le tour de sa taille,
sensation fugace d'enveloppement.
La femme s’éloigne, se détourne, s’éclipse.

lundi 7 février 2011

Mes lignes du jour

Virtuoses sourires des demoiselles
prenant le temps en un clin d’œil,
Mi-figue, mi-raisin
Sous leurs ombrelles,
vouvoyant le soleil, les nuages, le monde.
Elles se dégagent du temps lui-même,
qui brûle la peau,
Des avanies, meurtrissures auxquelles s’exposent
Les audacieuses ou ceux que le hasard,
oublieux, expose.

vendredi 4 février 2011

"How much time, on average, do you spend watching television each day? According to British doctors, watching more than 2 hours of television a day dangerously increases the risk of cardiovascular disease and premature death."
http://www.destinationsante.com/Television-can-be-a-real-heart-breaker.html

jeudi 3 février 2011


La Seiche documentaire 1/3
envoyé par inhost. - Regardez des vidéos d'animaux mignons.

L'un des messages de la newsletter from Gondwana


Surfaces vitrées dans les bâtiments : les collisions d’oiseaux se multiplient
Immeubles, passerelles, façades réfléchissantes, murs anti-bruit… le verre tient une place considérable dans l'architecture moderne. Mais il représente un double danger pour l’avifaune. Transparent, il n’est pas perçu par l’oiseau ; réfléchissant, il lui donne l’illusion d’un milieu naturel. Ainsi, chaque année, en France, des centaines de milliers d’oiseaux meurent après s’être brisé la nuque en heurtant une vitre.Dans le guide édité par l’Association pour la protection des animaux sauvages, « Les oiseaux, le verre et la lumière dans la construction », un arsenal de mesures pour protéger les oiseaux est proposé aux professionnels du bâtiment. La priorité est de rendre visibles les surfaces transparentes par des marquages, trames pointillées, lignes horizontales ou verres colorés. L'autre solution consiste à éviter les surfaces planes au profit de surfaces inclinées ou bombées, d'adopter des matériaux translucides plutôt que transparents, de garnir les baies de brise soleils, de plantes grimpantes ou de stores extérieurs, aux avantages à la fois protecteurs et esthétiques. La réduction de la pollution lumineuse représente également un enjeu important car elle attire la nuit les oiseaux migrateurs lorsque les conditions météorologiques sont difficiles.

Gondwana, c'est aussi un site

Gondwana est la première agence française de conseil en stratégie et en partenariat, spécialisée dans la protection de la biodiversité. Son rôle est d’aider les entreprises à définir leur politique dans cet univers et à nouer des partenariats durables avec les acteurs de la protection de l’environnement (ONG, associations de protection de la nature, parcs et réserves naturels, programmes et expéditions scientifiques, parcs
zoologiques).

Gondwana is France’s first consultancy focused on corporate strategy and partnerships with regard to the protection of global biodiversity. It will help your company define its policy on biodiversity, and link up with those parties involved in the protection of fauna and flora (NGOs, conservation organizations, parks and reserves, wildlife sanctuaries, scientific expeditions and programs, zoological gardens).


http://www.gondwana-agency.com/

Le "Que sais-je ?" du jour

Le Gondwana
Le Gondwana est un supercontinent formé à la toute fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d'années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d'années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée.
Il a été nommé par
Eduard Suess d'après le nom d'une région de l'Inde, Gondwâna, où une partie de la géologie de cet ancien continent a pu être déterminée

Le Protogondwana


Lors de la fracturation de
Rodinia (environ – 750 millions d'années), on distingue le Gondwana oriental (Afrique australe, Antarctique oriental, Australie, Inde, Madagascar, Arabie, Nouvelle-Guinée, Chine du Nord, Chine du Sud, Indochine et bassin du Tarim) et le Gondwana occidental (Amazonie, craton de Rio de Plata, Afrique occidentale, Floride, Avalonia et Europe du Sud). Ils entrent en collision il y a 600 millions d’années en prenant en tenaille le craton du Congo, formant l'orogénèse panafricaine.
Pendant la période suivante, de l'
Ordovicien au Carbonifère, des terranes (fragments de continents) vont progressivement se détacher de Gondwana qui se situe alors autour du pôle Sud et dériver vers le nord : le terrane d'Avalonia s'en détache vers 490 ma, suivi par les blocs armoricains et ibériques vers 430 Ma, les blocs chinois et indochinois vers 400 Ma.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gondwana

mercredi 2 février 2011

L'un des maux de ces jours-ci


..."For two months now, the citizens of Ivory Coast have been suffering the effects of a showdown between Laurent Gbagbo and Alassane Ouattara for the presidency of the country."...
http://www.destinationsante.com/Political-and-Yellow-Fever-hit-the-Ivory-Coast.html

mardi 1 février 2011

Les Sélaginelles (classe de l'embranchement de Ptéridophytes ou Fougères)


L’étude du cycle de reproduction chez la Sélaginelle : alternance des générations haploïde et diploïde, montre un fait nouveau appelé l’hétérosporie c’est-à-dire sexualisation des spores.
Chez les lycopodes et les Filicinées (classes de l’embranchement des Ptéridophytes ou Fougères), l’isosporie est de règle : toutes les spores identiques, de même taille et de même aspect, germent en un prothalle hermaphrodite.
Dans le cas de l’hétérosporie, la spore mâle, de petite taille, appelée microspore germe en un prothalle mâle, et la spore femelle, de grande taille, appelée mégaspore, germe en un prothalle femelle.
Les sporanges* mâles et les sporanges femelles se trouvent à la face supérieure de feuilles appelées sporophylles qui sont réunies en un épi sporifère, à la base duquel sont localisés les mégasporanges, en faible quantité et les microsporanges qui constituent la majeure partie de l’épi.
Lors de leur germination, les spores forment des prothalles de taille si réduite qu’ils restent inclus dans la paroi de la spore qui leur a donné naissance. Cette particularité liée à l’hétérosporie se nomme endoprothallie. Nous retrouvons ce phénomène chez les plantes à fleurs où le sac embryonnaire est le prothalle femelle, et le grain de pollen, le prothalle mâle. Pour autant, il ne faut pas en conclure hâtivement à une éventuelle origine des plantes à fleurs : les Sélaginelles ne sont pas leurs ancêtres ; l’hétérosporie a été réalisée pour la première fois chez les Sélaginelles mais d’autres groupes l’ont aussi réalisée par la suite.
*Sporanges : petits sacs contenant les spores
Source de ces informations : Guide des fougères, mousses et lichens d’Europe H. M. Jahns Ed. delachaux et niestlé
Hétérosporie :
En botanique, l'hétérosporie caractérise certains groupes de Ptéridophytes sensu lato dont le sporophyte porte deux types de sporanges, le microsporange et le macrosporange (c'est l'hétérosporangie), qui produisent deux types de spores : les microspores et les macrospores. Chacun de ces types conduit à la formation de prothalles différents : c'est l'hétéroprothallie.
Hétérosporie, hétérosporangie et l'hétéroprothallie se rencontrent chez les
Sélaginelles, les Isoètes, les Prêles et les Hydropteridales.
Les prothalles issus des microsporanges vont produire des gamètes mâles (= anthérozoïdes) et ceux issus des macrosporanges vont produire des gamètes femelles (= oosphère).
L'hétérosporie s'oppose à l'
isosporie. Au niveau évolutif, l'hérosporie (hétéroprothallie) semble être un caractère évolué par rapport à l'isoporie (isoprothallie).
Par analogie, l'hétérosporie caractérise également les plantes à graines ou
Spermaphytes. On y retrouve ainsi deux types de sporanges (anthères et ovules), produisant des prothalles différents. Source : Wikipedia

Les mots du jour

Isosporé, isosporée (adjectif) :
se dit des espèces végétales ne formant en apparence qu'une seule sorte de spores, même si celles-ci en germant, donnent les unes un prothalle mâle, les autres un prothalle femelle. Le Larousse

Endoprothallie
Chez les Presperrnaphytes et les Spermaphytes, le prothalle femelle (endosperme et sac embryonnaire) reste toujours enveloppé par le nucelle de l'ovule. Il est donc totalement dépendant du sporophyte qui le précède