jeudi 29 juillet 2010

Le chant des brumes aux éditions Soleil

Présentation de l’éditeur:
"ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ, UN VOYAGE POÉTIQUE DANS LE MONDE DES BRUMES…
Djani est à un moment crucial de son existence. Alors qu’il revient d’une expédition botanique en forêt équatoriale, il apprend la mort soudaine de son père. Effondré par la nouvelle, il est amené à se replonger dans son passé douloureux. Après une nuit blanche de souvenirs et une ballade en barque sur les lieux de son enfance, en quête de sommeil, Djani se retrouve aux travers des brumes dans un univers étrange peuplé de créatures qui semblent le connaître et l’inviter à les rejoindre. Alors qu’il cherche à comprendre, Djani va se rendre compte que sa présence est en train de dérégler l’harmonie de ce lieu. Aidé par son guide, Mohenjo, un enfant arbre, par Ninionne, une jeune dryade facétieuse et par les trois savantes tisanières, il va devoir entreprendre un long périple pour restaurer ce qui a été détruit et découvrir enfin qui il est …
« Une très belle exploitation du fond mythique et féerique sans lourdeur aucune, où l’on reconnaîtra des inspirations issues des travaux de Pierre Dubois, Brian Froud mais également de légendaires en provenance de contrées aussi différentes que la Grèce, la France, l’Angleterre ou bien encore la Pologne… Le tout sur fond de débat écologique, pointant du doigt une nouvelle fois l’homme qui oubliant ses liens avec la nature risque de s’oublier lui-même. »"

http://peuple-feerique.com/

Histoire des jours anciens


Double-cliquez sur l'image pour agrandir. (La Voix du Nord)

protéines laitières

"Du côté des protéines : des apports élevés de protéines laitières ont pour effet de diminuer la consommation alimentaire. Du côté du calcium laitier aussi : une équipe de chercheurs vient de montrer que l’élimination fécale des graisses est 2,5 fois supérieure lorsque l’alimentation est très riche en calcium. Lorsque l’on consomme 1 200 mg / jour de calcium (couramment recommandées chez les adolescents garçons et filles, les femmes ménopausées et les personnes âgées), plus de 5 g de graisses sont éliminés quotidiennement.
Des travaux récents montrent aussi qu’il existe dans le tube digestif des récepteurs du calcium, qui sont en rapport avec la régulation de l’appétit. Enfin, on a constaté que des apports insuffisants de calcium lors des régimes amaigrissants peuvent déclencher la faim et diminuer l’observance des recommandations diététiques... Autant de mécanismes convergents pour expliquer l’impact des produits laitiers sur la ligne !"

Par Jean-Michel Cohen

mercredi 28 juillet 2010

mardi 27 juillet 2010

La phrase du jour


He holds his daughter tightly to him.
Je vois une photo de père tenant sa fillette dans les bras dans le journal et c'est en les dessinant que me vient l'envie d'exprimer quelque chose en anglais par rapport à l'image. Je ne pouvais quand même pas laisser ce dessin tout seul.
Si je disais la phrase en français, on dirait "ben oui, il n'y avait pas besoin de le préciser", alors qu'en anglais le dessin familiarise avec cette langue, il crée un lien mémoriel qui plus est.

dimanche 25 juillet 2010

vendredi 23 juillet 2010

Après cette humeur du jour, une envie de merveilleux, une autre de comprendre

À propos de Lanval, de sa fée etc. :
..."La première partie, qui sert également d’introduction, revient sur l’oeuvre de Marie de France: Claudine Glot, Nicolas Mezzalira soulignent la philosophie, les perspectives et l’actualité du projet Partager nos légendes. On y découvre également un texte très intéressant de Christine Ferlampin nous présentant le Lais de Lanval et le situant lui et son auteure dans le temps. Cette première partie se conclue par un écrit de Philippe Le Guillou revenant sur la perplexité du personnage de Lanval.
On s’en prend réellement plein les mirettes dans la deuxième partie, puisqu’on y découvre les yeux grands écarquillés nul autre chose que les reproductions des oeuvres visibles à l’exposition. Alors c’est beau, très très beau même ! Il est très intéressant de découvrir comment un même texte a pu ouvrir les portes à tant d’interprétations, d’images différentes. Elles se suivent, mais nulle ne se ressemblent. On y croise des Belles Dames évidemment, mais aussi des Reines à la moue boudeuse, des jeunes filles songeuses, des jeunes filles amoureuses, des amants et des chevaliers prêts à tout pour conquérir le coeur de leur belle. Les différents supports utilisés se relaient dans cette suite d’images extraordinaires: peintures traditionnelles et numériques, poupées de collection, sculptures, bijoux et collages. Brucéro ouvre le bal avec son Lanval et sa fée cavalière, puis se succèdent les images de Ian Daniels, d’Erlé Ferronnière, de Brian et Wendy Froud, de Didier Graffet, d’Olivier Ledroit, d’Alan Lee, de Jean Lemonnier, de Yoann Lossel, de Kelly Martinez, de Jacqui Martinez, d’ Ed Org, de Séverine Pineaux, de Linda Ravenscroft, de Marc Potts, de Virginie Ropars, de Jean-Sébastien Rossbach, d’ Erwan Seure Le Bihan, d’ Anne Smith, de Gentian Sims Revill, de Rima Staines, de David Thiérrée, de Josephine Wall et de Terri Windling. Il est à noter que chaque reproduction est accompagnée d’un portrait de l’artiste, ainsi que d’une brève biographie. Cette partie se conclue par un texte écrit par Ari Berk nous plongeant dans le monde secret de Lanval."


De l'autre côté du miroir : http://autrecotedumiroir.net/lanval


Une réflexion sur le merveilleux en tant que soupape de sécurité :

..."Le merveilleux apparaît dans Lanval un jour quand le chevalier désespéré quitte la ville. Au bord de la rivière, la ligne de démarcation entre la réalité et la merveille, il se livre tout seul à sa mélancolie : « Mult est pensis pur sa mesaise,/ il ne veit chose ki li plaise » [51-52 "affligé par son malheur, il ne voit autour de lui nulle raison d'espérer"]. (3) C’est alors que le merveilleux s’introduit sous la forme de deux jeunes demoiselles portant deux bassins d’or et une serviette. Suit une aventure qui met à la disposition du chevalier tout ce qui lui manquait à la cour. Le merveilleux a donc pu se substituer à la réalité afin de soulager le chevalier souffrant. Le mécanisme psychique du fantasme fonctionne de manière similaire."

Article intégral : http://mondesfrancophones.com/espaces/moyens-ages/fantasme-fils-desherite/

Humeur du jour


Brumes du Nord, il faut cliquer sur l'image pour y voir plus clair. Après avoir visionné l'émission à propos de Lechien, je me suis demandé en effet si le métier de Prof. n'était pas en train de devenir un métier à haut risque. Comment Lechien a-t-il pu sévir pendant aussi longtemps en toute impunité ? Est-ce possible ? Ce silence des autres adultes, comme si tous craignaient que la poisse s'abatte sur eux s'ils parlaient donne un côté irrationnel, voire irréel à cette affaire. On ne peut du coup s'empêcher de penser à de possibles amalgames, de se mettre dans les chaussures d'une personne accusée à tort. Peut-être que si les gens s'occupaient un peu plus des personnes âgées, que notre société délaisse trop souvent, les enfants s'en porteraient-ils mieux. Peut-être ne faudrait-il confier les enfants qu'à des personnes du même niveau spirituel que le Dalaï Lama, et autres grands sages de cette envergure (sans ironie). Toujours est-il que ce genre de scandale m'amène à trouver les animaux décidément plus intéressants à mon humble niveau, notamment parce qu'on peut s'occuper d'eux en toute décontraction sans risque d'amalgame de la part de l'entourage ! Une pensée émue pour les pauvres instituteurs.

jeudi 22 juillet 2010

La phrase du jour

Pour qu’aucun enfant ne naisse plus séropositif


"Today, fewer than half the pregnant women who are HIV positive have access to treatment to prevent HIV being passed from mother to child – what is known as “vertical” mother-child transmission. If no preventive treatment is given, 20% to 45% of newborns are infected. However, where preventive treatment is put into practice, this figure drops to less than 2%. Which shows how important such preventive action is…"

Article disponible en français : http://www.destinationsante.com/Working-to-ensure-that-no-more-babies-are-born-HIV-positive.html

mercredi 21 juillet 2010

mardi 20 juillet 2010

En contrepoint de mon propos d'hier

La phrase du jour :

"When the weather is stormy the milk goes off quickly".

lundi 19 juillet 2010

Soleil, soleil

La vie c’est comme un voyage. D’étranges spectacles s’offrent parfois au voyageur qui au gré de la marche trouve ainsi matière à réflexion. Sans jeu de mot, l’effet du soleil sur les personnes en est un des plus bizarres, étonnant dans sa diversité. Certaines le prennent bien, il exalte leur joie de vivre, on les entend rire, chanter, communiquer plus facilement. Pour d’autres il en va différemment. Elles deviennent plus agressives, leurs passions sont exacerbées… dans les cas extrêmes on se demande si l’on n’assiste pas à une sorte de possession de leur être tant elles semblent agitées dès que le temps est au beau fixe. Pour ces personnes, il semble que la pluie soit leur meilleure alliée, c’est elle qui les rendra sans doute à elles-mêmes. On dit de certains qu’ils sont lunatiques, mais le soleil a des effets bien plus spectaculaires au niveau de certains tempéraments. Bénéfique pour les uns, étrangement nocif pour d’autres. J’en arrive à me dire qu’il faudrait faire des recherches sur les influences astrologiques et climatiques sur les systèmes nerveux, une sorte d'astrologie scientifique en somme. Une pluie incessante durant la période nécessaire par exemple, calmerait j’en suis convaincue, les ardeurs des guerriers les plus agressifs, comme une bonne douche froide. Mais bon, on ne sera jamais maître du temps.
Reste la maîtrise de soi, qui passe par le sens de l’observation et bien d’autres paramètres.
On dit « Bon vent » aux marins, aujourd’hui je souhaite en pesant mes mots « bon soleil » aux visiteurs de mon blog, qu’il leur soit clément autant qu’une bonne averse pour les rétifs de l’étoile rayonnante appellée non sans raison parfois « soleil de plomb ». Un conseil : évitez de rester en plein cagnard, apprivoisez le soleil, côté ombre.

vendredi 16 juillet 2010

mercredi 14 juillet 2010

Le lapin géant


Le dessin du chasseur, je l'ai vu sur fotosearch, celui du lapin sur Anglais facile, de là, j'ai fait cette composition facétieuse.

mardi 13 juillet 2010

lundi 12 juillet 2010

La feuille


Jolies feuilles elliptiques des cerisiers "du trottoir".

Quelques carrés de terre sont insérés dans un large trottoir bétonné de mon quartier et dans chacun, un cerisier. Les drupes sont arrivées à mâturité. Pas très grosses, rouge foncé, presque noires, elles sont délicieuses et bio étant donné que personne ne s'occupe de ces arbres (ce qui leur réussit plutôt bien). Bonne idée cela dit d'avoir planté des cerisiers aux abords du centre ville. Ce matin, en plus de ma petite dégustation, j'ai également prélevé quelques feuilles mises en ligne ci-dessus.

Et puis pour continuer agréablement la journée voici un petit poème.

La feuille

De sa tige détachée,
Pauvre feuille desséchée,
Où va-tu ? - Je n'en sais rien.
L'orage a brisé le chêne
Qui était mon seul soutien.
D'Aquilon la froide haleine
Depuis ce jour je me promène
De la montagne à la plaine,
De la forêt au vallon.
Je vais où le vent me mène
Sans me plaindre ou m'effrayer.
Je vais où va toute choses,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de laurier.

Antoine-Vincent Arnault (1766 - 1834)

jeudi 8 juillet 2010

Un extrait de Croc-Blanc de Jack London

"La sombre forêt de résineux se resserrait de chaque côté du fleuve gelé. Les arbres, qu’une récente bourrasque avait dépouillés de leur blanche couverture de givre, semblaient se pencher les uns vers les autres, ténébreux et inquiétants dans le jour blafard. C’était le règne du silence et de la solitude, un monde figé, si froid et si désolé qu’il se situait au-delà même de toute tristesse. En fait, on y percevait plutôt comme l’ébauche d’un rire, un rire amer pareil à celui du Sphinx, un rire sinistre et angoissant participant de l’inéluctable. C’était l’impérieuse et indicible sagesse de l’éternité qui manifestait sa dérision à l’égard de la vie et de ses vaines entreprises. C’était l’immensité sauvage et glacée du Grand Nord.

Pourtant, la vie était bien là, présente tel un défi. Des chiens-loups progressaient péniblement sur le fleuve gelé. Leur épaisse fourrure était raidie par le givre et leur souffle formait des nuages vaporeux qui se condensaient rapidement en de minuscules cristaux de glace. Harnachés de cuir, ils étaient attelés à un traîneau qu’ils tiraient derrière eux. C’était un traîneau sans patins, un robuste assemblage d’écorce de bouleau qui reposait sur le sol de toute sa surface. L’avant en était recourbé, ébauchant un rouleau, ce qui lui permettait de franchir plus aisément les vagues de neige molle qui se dressaient devant lui en un incessant mascaret. Sur le traîneau était solidement arrimée une caisse longue et étroite. On y trouvait également des couvertures, une hache, une cafetière, une poêle à frire et d’autres choses encore … Mais c’était la masse oblongue de la caisse qui occupait presque toute la place.
En avant des chiens progressait un homme chaussé de larges raquettes de neige. Derrière l’attelage, un autre fermait la marche. Et sur le traîneau, dans la caisse, il y en avait un troisième dont le Grand Nord avait fini par venir à bout et qui ne se relèverait jamais plus pour reprendre la lutte. Car le Grand Nord est hostile à toute forme de vie, le moindre mouvement lui fait injure : il lui faut donc l’éliminer. Il gèle les eaux pour les empêcher d’atteindre la mer. Il fige la sève des arbres jusqu’à ce qu’ils en crèvent. Mais c’est à l’homme qu’il s’en prend avec le plus d’acharnement et de férocité afin de le réduire à sa merci. Parce que l’homme est un être infatigable, en perpétuelle révolte à la seule idée que tout mouvement puisse être inexorablement condamné.
Pourtant les deux survivants, de part et d’autre de l’attelage, avançaient avec calme et détermination."

Jack London

lundi 5 juillet 2010

Alphonse Allais - Pour cause de fin de bail

"Un point d’histoire rectifié
À la prochaine réunion de l’Automobile Club, je me lèverai pour proposer une timide motion qui ne manquera pas d’ahurir, tout d’abord, les membres présents du comité.
Je demanderai qu’on élève, dans le jardin de notre nouvel hôtel, une statue, ou plutôt un groupe à Diogène, le regretté philosophe.
Vous aussi, graves lecteurs, vous aussi, frivoles lectrices, vous écarquillez vos pupilles en gens qui ne voient pas bien le rapport...
Suit l’explication :
De nos longs travaux sur la civilisation grecque au temps d’Alexandre le Grand résulte ceci qu’on peut considérer à bon droit le vieux Diogène comme père de l’automobilisme, ou, pour parler plus juste, de l’autoneaumobilisme, ou encore du tonneautomobilisme.

Le tonneau qui servait de demeure à Diogène peut être admis comme la première roulotte connue, une roulotte sans chevaux, bien entendu1.
Quant au mode de traction, ou, pour être tout à fait exact, de propulsion, c’est là que j’apporte ce qu’il y a de plus fraîchement débarqué en fait de documents.
Dans tous les traités d’histoire, mesdames et messieurs, il est question du cynisme de Diogène.
Ce mot cynisme, jusqu’à l’heure présente, fut interprété dans le plus faux des sens.
Un grand nombre de personnes et même de professeurs sont persuadés que Diogène était surnommé le Cynique parce que, n’ayant pas plus de pudeur qu’un chien, il se conduisait comme un cochon, si j’ose m’exprimer ainsi.
Biffez, bonnes gens, cette erreur, de vos tablettes.
Le mot cynisme, en ce qui regarde Diogène,
doit être interprété dans un esprit purement sportif, comme, par exemple, hippisme, cyclisme, etc.
Le vieux philosophe grec pratiquait le cynisme comme le comte de Dion la voiture à vapeur, et Jacquelin le vélo, c’est-à-dire que, dans ses déplacements, il faisait rouler son tonneau par deux de ces molosses de Rhodes si réputés pour :
Leur vigueur à la fois et leur docilité.
Les bons toutous prenaient, si j’en crois mes documents, un vif plaisir à pousser de leurs pattes agiles la roulante demeure de leur très sage patron, cependant que le philosophe cheminait derrière eux avec, entre les dents, la pipe morale du mépris de l’humanité.
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Ce patriarchal appareil ne rappelle évidemment que de très loin les moto-cars de chez Comiot, mais pour l’époque !...
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Dans une prochaine causerie, car je crains, aujourd’hui, d’abuser de vos instants, je parlerai de la fameuse lanterne de Diogène, et je vous démontrerai, clair comme le jour, que l’acétylène n’est pas de création si récente qu’on le croit généralement.

1 N’existe-t-il pas de nos jours une voiture fort à la mode qui répond au propre nom de tonneau."


Pour le livre audio et la version texte, c'est ici :
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/allais-alphonse-pour-cause-de-fin-de-bail-selection.html