jeudi 30 avril 2015

Un article sur le partage du jardin

Lu dans L'Écho du Pas-de-Calais (journal hyper intéressant distribué  dans les boîtes aux lettres, il est gratuit...) :

L'article s'intitule : Le jardin partagé et le temps suspendu

Hier, les lieux n'étaient que friches urbaines et terrains abandonnés. Aujourd'hui, à l'initiative des riverains, ce sont des jardins fertiles, colorés de fleurs, de légumes et de plantes aromatiques... Le concept des jardins partagés, inventé par l'association Les Ajoncs apporte à tous le plaisir d'un coin de nature et de temps suspendu. Ce temps arrêté passé à regarder les végétaux pousser et à entretenir des liens cordiaux avec les autres jardiniers.

Pas besoin de savoir travailler la terre, ni d'être costaud pour bêcher. Nul besoin de connaître le nom des arbustes, la meilleure variété de tomate ou la recette du purin de plantes. Aucun besoin de se fatiguer quand on ne souhaite que profiter d'un banc au soleil ou d'un coin d'herbe pour les jeux d'enfants. On utilise le jardin partagé comme on veut. Encore faut-il en discuter... Chaque mois, les adhérents sont invités à se réunir. On s'attarde alors sur les envies des uns et des autres, on y évoque les perspectives du jardin. Veut-on un coin potager, un espace arboré, un enclos et des poules, ou s'occuper des pommes de terre ? Les uns apprendront aux autres. Il y a toujours un connaisseur ou un membre de l'association qui partage volontiers ses compétences, son expérience... Les Ajoncs ont le lien social accroché au cœur, au moins autant que l'amélioration de l'environnement.

En 1997, dans le quartier Moulin à Lille, une friche urbaine désolait les riverains. Les amis du jardin des Olieux (les futurs Ajoncs) ont eu envie de la transformer - avec les habitants - en jardin d'agrément. Soutenu par la ville et le conseil régional, le projet a été primé par la Fondation de France. Le premier jardin communautaire était né ! Dix-huit ans plus tard, il est toujours pimpant. Il est entretenu et animé par ceux qui ont découvert que le jardinage était aussi joyeux qu'apaisant, aussi gratifiant qu'enrichissant. Le concept du jardin communautaire s'est répandu d'abord dans la métropole puis dans le Pas-de-Calais. Quarante-six jardins partagés*, de 1 à 7 ha, ponctuent désormais la région, huit se situent à Méricourt, Lens, Rouvroy et un projet immense est actuellement mené dans la ville d'Avion. Un bois émerge doucement...

"On fait la promotion d'une pratique respectueuse de l'environnement", note René Penet, directeur de la structure et des onze salariés qui l'animent. Produits naturels, paillage, récupération d'eau... "En terme de flux, c'est peu coûteux !"    

Nombre de communes mettent volontiers des terrains à la disposition des Ajoncs. Elles ont vite compris les avantages des jardins communautaires. Les lieux, gérés par les habitants eux-mêmes, sont traités avec respect. Les enfants des écoles peuvent y découvrir une mare pédagogique ou le fonctionnement d'une ruche. etc.

*Informations : pour créer un jardin partagé ou pour adhérer (5euros) à un jardin existant : tél. 03 28  550 330)

mercredi 29 avril 2015

lundi 27 avril 2015

Biologie végétale, expliquée par Catherine Lenne

 Le sujet, qui peut paraître insolite au premier abord, de la verticalité des plantes est aussi abordé dans cette émission. Emission de sciences dans l'esprit de Loren Eiseley,  le "Thoreau moderne",  on dit encore de ce Loren : "Shortly before his death he received an award from the Boston Museum of Science for his “outstanding contribution to the public understanding of science” and another from the U.S. Humane Society for his “significant contribution for the improvement of life and environment in this country.”


  55 minutes d'écoute  sur le site de France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-continent-sciences-arbres-plantes-fleurs-la-galaxie-vegetale-2015-04-27






Jolies fleurettes de l'Herbe à Robert

Elles poussent au bord des murets, au bord des chemins et se sont abondamment invitées dans les jardinières de mon patio, semées toutes seules, comme des grandes,  également dans la  terre du patio lui-même. Leur nom est :  géranium Herbe à Robert. Voilà ce qu'en disent les savants (es) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ranium_Herbe_%C3%A0_Robert

Ils auraient fleuri en avance cette année dans le Nord de la France les géraniums Herbe à Robert. En voici une description que j'ai trouvée  pointue aussi. Délices de l'identification :

http://www.fleurs-des-champs.com/fiche_geranium_robertianum.html

samedi 25 avril 2015

Le pissenlit

L'article que je mets en ligne date de l'automne dernier, mais qu'importe. Voici des informations sur le pissenlit, et ce qu'il faut savoir pour ne pas le confondre avec des semblants de sosies :

http://www.tela-botanica.org/actu/article6079.html#

vendredi 24 avril 2015

Extrait d'article à propos de la petite pimprenelle, de la revue trimestrielle Plantes sauvages (numéro 5 année 2001), de Patrick Bourduge

Fréquentes dans les friches et les bords de route, elle réhabilite les sols fraîchement terrassés. (Photo : lien en bas de ce post)

Une plante discrète mais largement répandue, de la famille des rosacées, Sanguisorba minor, est présente en France sur les sols calcaires ou neutres, secs et généralement bien exposés. On la rencontre en plaine comme en montagne jusqu'à 2000 m d'altitude sous la forme d'une touffe dense de feuilles pétiolées, composées de trois à douze paires de folioles arrondies à bord denté. C'est une herbacée vivace d'une hauteur de 30 à 60 cm au moment de la floraison entre mai et septembre. Celle-ci est caractérisée par plusieurs tiges ramifiées, de section anguleuse, rigide et supportant des têtes globuleuses vertes (1 à 2 cm), devenant brunes à maturité des fruits. C'est en effet un assemblage d'akènes qui constitue ces têtes : leur forme anguleuse et l'ornementation verruqueuse des faces est caractéristique. C'est une plante assez discrète car ses fleurs sont peu spectaculaires. Présentes au niveau des têtes globuleuses, on observera des amas de soies rougeâtres (fleurs femelles) et de filaments jaunes issus des fleurs mâles : ce sont les étamines qui libèreront un abondant pollen (pollinisation faite par le vent  dite anémophile - pour l'espèce).

Pour réhabiliter certains milieux

Plantes des prairies sèches de Provence, elle se trouvait régulièrement associée au sainfoin cultivé (Onobrychis vicifolia)  ce qui contrariait les agriculteurs car le volume de foin était réduit par la concurrence qu'elle exerçait sur la légumineuse. C'est pourtant une plante appétente ( NP : ou appétissante)  pour les herbivores, justifiant une réhabilitation pour sa mise en œuvre dans le cadre de prairies naturelles diversifiées, ou de couverts à gibier. Cette plante fait l'objet d'un usage courant pour les travaux de végétalisation des talus des voies de communication, des carrières et de décharges à réhabiliter. Sa "plasticité écologique", son système racinaire puissant et sa rusticité font d'elle une excellente plante fixatrice des sols fraîchement terrassés.

Patrick Bourduge

L'article date de 2001, en bas cette note dont je ne sais si elle est encore d'actualité : ZYGENE, Quartier Maronnes 26450 Charols, conseille et fournit toute une gamme de semences d'espèces sauvages, dont la pimprenelle, et participe ainsi à la restauration de la diversité végétale.

Photo de la pimprenelle : http://www.visoflora.com/photos-nature/photo-grand-petite-pimprenelle-3.html

lundi 20 avril 2015

Baby please, don't go

une musique géniale à mon sens, qui recèle un tonus discret mais très efficace  :

https://www.youtube.com/watch?v=f4mBTjJ_Yrg

dimanche 19 avril 2015

Petites fleurs sauvages de Provence prises en photo par Orev

Coronille faux sene photo de Jean Tosti, celle du dessous est prise par Orev, avec un appareil moins pointu mais on y voit le sol de Provence.
Tout sur la coronille : http://jeantosti.com/fleurs2/coronille.htm 
la coronille faux sene

 
 
 

la fumeterre





la mauve
 
 

Roquette
 
 

 
incognito
 
la potentille