jeudi 30 juin 2016

Haïku ou pas ?

Je viens d'écrire ces quelques mots, que je décrète former un haïku, dans un petit effort pour suivre en poésie Baudelaire aux grandes envolées. Le haïku :


Chat au pas de velours
fluide dans l'air léger



 Un deuxième car je sens bien que Baudelaire voudrais que je fournisse un effort supplémentaire :

Le chat s'active à sa toilette
à petits bruits de langue et de salive
s'exhale son haleine


Un troisième pour remercier le poète et lui montrer là où il se trouve qu'il n'est pas seul à fournir des efforts, ses lecteurs peuvent en faire aussi. 

ce chat
ignore la chose ordinateur
Rien ne l'attire à l'écran
non plus le son sortant de l'appareil
ne lui fait dresser l'oreille
et c'est pareil pour la télévision.

Un aquarium présenterait-il quelque intérêt pour lui ?
Le poisson derrière sa paroi de verre
serait-il moins abstrait ?

Et la voiture qui passe,
de derrière la vitre, a-t-il même entendu
ses freins crisser dans la nuit silencieuse ?

ce chat béat sourit
ma main dans son pelage doux, il agrée
le fait savoir de sa queue qu'il balance
le reste ma foi semble-t-il dire
n'a  pour ce moment aucune importance.






Les chats vus par Baudelaire

Le poème Les chats de Baudelaire lui a valu quatre versions différentes en anglais. C'est le moment de faire travailler un peu sa mémoire... et quoi de mieux pour cela que d'apprendre un poème ou d'en faire un...  Ses chats, Baudelaire les voit majestueux ; de par les photos des miens, prises hier,  que je vais mettre sous le lien du poème, on peut sentir que mon regard n'est pas le même que celui, plus solennel,  du poète ; mon regard est celui d'une joueuse, car je trouve ces petites bêtes souvent cocasses. Mais aussi, comme beaucoup, je suis d'avis qu'ils  incitent à la relaxation et à la méditation  dès qu'ils sont au repos... sourire et relaxation peuvent s'inscrire dans une séance de yoga...

http://fleursdumal.org/poem/155






La coupure de presse à propos de Sécu et régression sociale



Après les retraites, la sécu

Une médecine solidaire, tel est l'intitulé d'une lettre de lectrice du journal, qui devait faire partie du complément,  Fémina, qu'on trouve en fin de semaine dans La Voix du Nord.

La lettre (très pertinente à mon sens) est signée et localisée : Nicole Hentz, Montpellier (Hérault) :


"Vous écrivez "Va-t-on devoir rouvrir les dispensaires ?"(*) Et pourquoi pas ? J'ai habité Paris jusqu'en 1959, j'avais alors deux petites filles, nous allions pour toutes les visites et vaccinations soit dans un dispensaire, soit à la consultation gratuite des Enfants-Malades. Il y avait foule, mais l'organisation était efficace. Chefs de service, chefs de clinique et internes étaient tous présents en nombre. À l'arrivée, une infirmière vous dirigeait vers un médecin. S'il y avait un doute ou une gravité particulière, le "grand patron" était là pour donner son avis, répondre, conseiller, soigner. La médecine n'était pas seulement un art scientifique, mais un exercice solidaire rendu à la société."

*Notre Temps n° 410, février 2004, p.115 

Commentaire : cette lettre date de février 2004. Les acquis sociaux avaient déjà beaucoup reculé !

mercredi 29 juin 2016

La coupure de presse sur la mandragore



L'article s'intitule Magie et mystère

"Plante fantastique et chimérique, la mandragore figure aussi bien dans les herbiers que dans les bestiaires. On lui attribue des vertus inquiétantes et des pouvoirs maléfiques. Selon la tradition, les mandragores seraient des êtres effrayants ; pourtant, il s'agit de bien modestes herbacées qui, chaque année, exhibent une courte tige ornée de quelques grandes feuilles brillantes. Leur volumineuse racine bifide est censée représenter les deux jambes d'un corps humain. Tant de mystères entouraient la mandragore que certains botanistes ont douté de son existence, mais, contrairement à la licorne, ce n'est pas un mythe. Bien des plantes, mandragore, amanite, belladone, datura, ergot de seigle, achillée, ivraie, ont, à tort ou à raison, excité l'imaginaire des hommes. Elles se retrouvent toutes dans le numéro 52 de La Garance voyageuse, consacré aux drogues et plantes magiques" .....

Renseignements :

La Garance voyageuse

48370 Saint-Germain-de-Calberte


Rappel : il s'agit là du contenu presque intégral d'une vieille coupure de presse.

Les articles sur la Nature



Procédant à un peu de rangement j'ai retrouvé des coupures de presse, et décidé d'en garder quelques-unes dont je vais mettre le contenu ici. Parfois je n'ai pas le nom du journal d'où elles proviennent, parfois encore même pas le nom de l'auteur de l'article... ni la date. J'aurais dû indiquer tout ça, mais bon, il reste que c'est intéressant. Ce qui est dit de la couleuvre par exemple, grande avaleuse devant l'Éternel. Le mot "avaler" vient à l'esprit quand on parle des couleuvres certainement à cause de leur manière d'engloutir leur repas, d'où sans doute l'expression "avaler des couleuvres"quand en réalité ce sont elles qui avalent d'énormes "choses". Particularité : les proies sont avalées vivantes. Ce qui doit faire l'effet d'un passage dans un boyau gluant et peut-être puant, mais l'étourdissement doit être rapide. Les abattoirs ne donnent pas de sensations meilleures aux bêtes qu'on y amène,  une fois dedans elles sont en quelque sorte déjà dans une gueule. Quel est le menu de la couleuvre ? 

des grenouilles, des tritons, et des poissons.

Ainsi va parfois la vie pour ces animaux qui, s'ils ont de la chance peuvent mourir de leur belle mort. Mourir de sa belle mort, en voilà une expression qui en dit long.

Le sushi en question

 Le sushi peut sembler simple : une association harmonieuse de poisson et de riz. Mais en passer la commande avec en tête le développement durable peut être compliqué. Cela implique de s'abstenir de manger de l'anguille et du thon rouge, et "d'être un peu plus créatif dans le domaine de la nourriture," dit Ryan Bigelow, surveillant des produits de la mer à l'aquarium de la baie de Montery.



Sushi might seem simple: a harmonious pairing of fish and rice. But ordering with sustainability in mind can be complicated. It involves abstaining from eel and bluefin tuna and "being a little more creative in what we eat," says Ryan Bigelow of Monterey Bay Aquarium's Seafood Watch.

http://www.sierraclub.org/sierra/2016-4-july-august/taste-test/raw-appeal-which-sushi-fish-eat-and-which-not-eat?utm_source=insider&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter


Commentaire : l'idéal serait de laisser tous les poissons tranquilles et de manger des algues comme la spiruline, mais je sais bien que l'idéal, c'est l'idéal, il n'est pas si facile à atteindre. 

mardi 28 juin 2016

Le parfum des troènes



L'odeur d'un arbuste m'a fait beaucoup de bien l'autre jour, alors que je passais à côté de lui, lors de la "petite boucle", un parcours que je me suis trouvé à faire, dans mes cordes ces temps-ci. L'arbre bien feuillu exhalait une odeur tonique, pas si loin de celle de l'urine à mon sens mais en mieux, dotée d'une note plus que dominante de vrai parfum. J'en cueillis quelques branches pour parfumer la maison, mais sans savoir que cet arbre-là était en fait un troène du Japon. Le mot "troène" m'est venu quand ce matin, en voiture, j'ai vu un arbuste semblable, inséré dans une haie, heureusement très mal taillée, grâce à quoi j'ai pu reconnaître les petites fleurs blanches de mon bouquet. Il a surgi alors ce mot, et je me suis dit que l'odeur du troène m'avait été familière jadis... peut-être, et chaque fois que je la rencontre maintenant elle "me saisit", toute nouvelle par son originalité. Avant j'y prêtais moins attention, l'olfactif s'est sensibilisé avec l'âge. Il y a un instant m'est revenu qu'il fallait que je vérifie cela via internet. J'ai reconnu "mon troène" et la recherche m'a aussi conduite jusqu'au poète Noël Nouet, un français qui fit des estampes japonaises en plus d'être poète. Il a écrit "le parfum des troènes".

Ici :

http://www.biblisem.net/etudes/lahocoeu.htm

La Benoîte commune et le Laiteron des champs



Je n'ai pas eu bien loin où aller pour identifier ces deux plantes. Elles se sont invitées dans les jardinières du patio laissées en "jachère",  reste à identifier la troisième parmi les plantes dites "fleurs sauvages",  qui a pris place à côté du laiteron des champs, dans la même jardinière.... les miracles de la vie.

Identifiées grâce au livre intitulé L'indispensable guide de l'amoureux des fleurs sauvages :

La Benoîte commune prise en photo ce matin :

Ce qu'en disent, entre autre, les auteurs de L'indispensable guide de l'amoureux des fleurs sauvages,  Gérard Guillot et Guillaume Eyssartier  :

"Les racines séchées de la Benoîte répandent une nette odeur de clou de girofle ou d'œillet qui lui a valu d'être connue dès l'Antiquité comme plante pectorale. Son  meilleur usage reste le traitement des inflammations de la bouche (notamment celles liées aux aphtes), car elle est riche en tanins astringents."



Dans la jardinière du premier étage, ont poussé deux plantes, vraiment côte à côte dont l'une est le laiteron des champs qui comme son nom ne l'indique pas peut aussi "choisir" un espace confiné pour s'installer. Au gré du vent, une graine est venue se semer ici. Les auteurs de l'indispensable guide des Fleurs sauvages signalent que les feuilles peuvent se consommer en salade. N'en ayant qu'un.... je préfère garder celui-ci. 

Les feuilles de la plante non encore identifiée ont tout l'air d'être celles de la Digitale jaune, "toxique du fait de la présence d'alcaloïdes cardioactifs". Il faut attendre l'épanouissement des fleurs pour savoir "quoi au juste".

relecture ce matin  : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/anatomie/index.html

Et enfin, j'en reviens au yoga-respiration avec ce lien que j'avais mis dernièrement sur Découvertes, comme quoi j'ai quand même un peu abordé le thème du yoga sur ce blog. Je n'avais pas en revanche encore lu les conseils de techniques de respiration qui  étaient prodigués. Ici :

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=4-techniques-simples-respiration



Cette lecture fait partie du programme du jour en ce qui me concerne. Hier, j'ai refait d'humbles débuts avec le yoga puisque je l'ai pratiqué couchée, suivant les conseils d'une thérapeute dont les chroniques sont publiées une fois par semaine dans un quotidien, j'ai suivi ce rythme de respiration pour me rendormir, vers une heure du matin : inspirer en comptant jusqu'à 4, rétention du souffle en comptant jusqu'à 7, puis lente expiration en comptant jusqu'à 8. Est conseillé de faire cela quatre fois de suite.


Ce qui fut fait et mon organisme  a en effet bien répondu, dans le sens où je me suis vite profondément rendormie. Comme quoi, le yoga et moi, hormis les contorsions, "le simple yoga tout simple", devrions être en phase.

lundi 27 juin 2016

Avant de reprendre les marches à travers la nature

Avant de reprendre les marches à travers la nature, et de photographier des plantes, je dois récupérer.  En vue de me prendre en charge le plus possible pour cette récupération d'énergie, j'ai ouvert un livre que j'ai acheté à Auch dans le Gers, il y a presque vingt ans, et dont j'ai vaguement parcouru quelques pages, car à Auch, j'avais été invitée à me rendre aux réunions de pratique de Yoga et y étais allée bien sûr, en toute confiance. Je n'ai pas été déçue. Les pratiquants du yoga étaient de toutes classes sociales, il y avait aussi quelques handicapés léger côté neurologique, et tout le monde écoutait et pratiquait les consignes données par la prof de Yoga, jeune femme parisienne qui si je me souviens bien s'appelle Dominique. Me réinstallent dans le Nord de la France, je n'oubliai pas d'emporter le livre Mieux vivre par le yoga, de Lionel Coudron, hélas je ne pouvais pas emmener cette Dominique providentielle avec moi dans le Nord. J'ai ensuite été tant accaparée par diverses choses que, au lieu de lire sérieusement le livre en question, je le négligeai. J'ai dit hier que j'avais terminé sur Découvertes la mise au point avec les questions philosophiques, les postures philosophiques notamment chez les politiques. Mais je ne me suis pas intéressée au yoga sur Découvertes, je le fais aujourd'hui sur Fleurs, entamant sérieusement la lecture du livre de Lionel  Coudron dont voici un extrait :    

"Souvent, nous considérons que le stress est une invention moderne, or il n'en est rien. Si le terme de stress a été créé au XIXè siècle, cela ne signifie pas pour autant qu'il ne recouvre pas un concept vieux comme le monde. Il ne faut pas penser que les difficultés de la vie sont récentes et qu'"avant" tout était bien. Lorsque nous ouvrons les ouvrages de yoga qui remontent à l'apparition de l'écriture ou tout au moins au premier millénaire avant J.-C., nous nous rendons vite compte que les problèmes qui nous occupent aujourd'hui étaient les mêmes pour les hommes de cette époque.

Depuis la nuit des temps, les hommes ont été confrontés à la souffrance. La leur tout d'abord, mais également celle de leur entourage.

Ils ont ressenti des angoisses existentielles, diffuses ou dues à des événements précis. Les problèmes de survie majoraient, dans un environnement farouche, leurs inquiétudes.

Aussi, depuis cent mille ans, depuis que l'homme a été capable de prendre conscience de ce qui l'entourait, de prendre conscience de sa vie et de sa mort, il est fort probable qu'il ait été habité par ces inquiétudes.

Pour les  apaiser, pour diminuer ces angoisses et pour se sentir plus heureux, il a alors recherché des méthodes lui permettant d'acquérir plus de sérénité."

Dr Lionel Coudron

Mon commentaire : il ne me reste plus qu'à lire ce livre avec attention, depuis presque vingt ans qu'il est là, il n'est pas trop tôt !

dimanche 26 juin 2016

Salut l'amie, salut les amis


J'ai laissé Découvertes qui a trouvé son aboutissement philosophique, pour venir sur le blog Fleurs qui lui ne s'occupe que de végétaux,  et prend aussi des photos de chats et autres "bestioles", et des poèmes bien sûr. Pour la philosophie et lectures qui y ont trait, c'était  dévolu à Découvertes, où je me suis trouvée dans le domaine de la philo,  j'y ai fait le point là-dessus en quelque sorte. Ce ne fut pas toujours de tout repos car j'ai été amenée à rencontrer des gens diamétralement opposés à moi, philosophiquement parlant et que je laisse poursuivre leur chemin, tous les chemins n'étant pas aussi bonhommes qu'ils n'en avaient l'air de prime abord. 

Passons maintenant aux choses légères et néanmoins nourrissantes avec Fleurs. D'abord, ces photos, l'une prise hier lors d'une marche et l'autre de mon ami Yoko prise hier également :