lundi 30 novembre 2009

Le cardon

"Le CARDON (Maroc)
Plante et importance de la culture au Maroc :
Le cardon (Cynara cardunculus) est une plante pérenne originaire de la Méditerranée. Elle appartient à la famille botanique des Composées. La partie consommée est le pétiole, appelé aussi côte (jeune et tendre). Le légume est nutritif et diététique, il est riche en vitamines, Ca, potassium et sodium. Au Maroc, les principales régions de production sont Rabat, Casa, Saïs et Marrakech."


Le site :
http://blogdemalika.bloguez.com/blogdemalika/780764/Le-CARDON-Maroc-

jeudi 26 novembre 2009

Graines germées : le millet

..."Régime sans gluten. Le millet est une importante source de vitamines B et E, et de minéraux tels que le fer, le potassium, le phosphore, le magnésium et le zinc. Il est riche en acides aminés, composants de base des protéines. Enfin, ces graminées ont un énorme avantage : si elles n’ont pas été contaminées par d’autres céréales comme le blé, elles sont dépourvues de gluten. Même si vous êtes atteint d’une maladie cœliaque, vous pouvez donc tout à fait les consommer."

http://www.destinationsante.com/Mille-et-une-graines-germees-de-millet.html

Sourire du jour

mercredi 25 novembre 2009

La bienfaitrice des chats de Catorive


Par tous les temps elle accomplit la mission qu'elle s'est fixée : pallier le manque de nourriture de certains chats de Catorive, un des plus anciens quartiers de Béthune. Bravo Madame !

Un site à propos de recettes bio

Cliquez ici : http://blogbio.canalblog.com/archives/2008/05/22/9188792.html

mardi 24 novembre 2009

À demain

Nous marchons dans Saint-Venant ( Photos Régine Vast)









trop de flaques d'eau dans le bucolique chemin des grues

lundi 23 novembre 2009

La promenade à Saint-Venant (Photos Régine Vast)






Photo du port de plaisance de la ville


Le chemin des grues


Le monument aux morts

Un extrait de l'introduction de La Peau de chagrin

Cette introduction au roman de Balzac est de Jacques Martineau :

"... Sur un plan esthétique, comme l’a montré José-Luis Diaz, cette théorie (de Balzac) qui oppose l’économie et la dépense trouve dans ce roman une tentative de résolution dont l’emblème serait la figure, si romantique, de l’oxymore. On peut, en effet, lire la morale de vie que développe l’antiquaire comme un projet esthétique romanesque : le centenaire nous convie à la jouissance du monde par la pensée, une jouissance à distance, grâce à une sorte de concentration, de réduction à un panorama intérieur de l’univers des hommes et de leurs passions :

« Ce que les hommes appellent chagrin, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêverie ; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis ; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m’en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure. »

Si nous le suivons, l’activité créatrice du romancier, de tout poète, est une activité de réduction, un effort pour ramener à soi, « faire comparaître en soi l’univers » qui permet de le contempler sans y disperser ses forces. Tout dans La Peau de chagrin évoque l’importance de cette activité poétique économe qui « change l’événement et l’affect en monnaie spirituelle » : c’est Raphaël lui-même qui s’enferme dans sa chambre, réduit la vie au strict minimum et jouit des délices de la pensée ; c’est l’éloge de Cuvier qui développe un panorama de l’univers à partir d’un morceau de houille ; c’est la paysanne d’Auvergne qui est une « idéalisation complète du pays ». Le texte se trouve parsemé d’êtres, objets, mots, pensées qui résument, condensent, rassemblent tout un monde. Ainsi s’explique aussi la symbolisation excessive dont sont frappés les personnages : Raphaël est la vie aux prises avec le Désir, Fœdora la Société, Pauline l’Idéal, etc.

À l’inverse, et au cœur de cette esthétique de l’économie, le texte déploie aussi une esthétique de la dépense et de la débauche, comme nous le disions plus haut, de la profusion. Elle est sensible dans certaines affirmations du narrateur qui, par exemple, confesse son admiration pour les tragédies de Shakespeare, elle s’affirme pleinement dans les références constantes à Sterne ou Rabelais ; et surtout elle s’écrit dans les tableaux délirants du magasin de l’antiquaire, de l’orgie, de la chambre de Rastignac et dans l’éloge de la débauche que lance Raphaël.

Deux aspirations esthétiques du texte semblent aussi se heurter ; en réalité, elles vont de pair. Balzac ne veut pas être totalement un antiquaire qui range, ordonne, classifie les objets, les hommes, les passions, il ne veut pas être un Lavrille qui étiquette des canards : l’image du romancier que délivre le roman est celle d’un artiste tendu vers une réalisation oxymorique presque impossible de la diversité dans un tout unique. Dépense et économie sont toutes deux présentes parce qu’elles soulignent l’effort qui est nécessaire pour accomplir cet exploit, parce qu’elles nous montrent un roman en formation, des forces romanesques agissantes et comprimant pour nous, sous nos yeux, le monde, comme la presse hydraulique de Planchette pourrait réduire « un homme à l’état de papier brouillard, un homme botté, éperonné, cravaté, chapeau, or, bijou, tout … ».

Il faudrait ici étudier tous les réseaux qui tissent le roman et assurent sa cohérence : thème de l’or et des métaux, registre des couleurs (noir et rouge), évocation multiples de l’Orient, etc. Nous ne nous attarderons que sur les images musicales qui assurent explicitement dans ce roman ce travail de concentration. De la scène dans la maison de jeu à la scène d’orgie se poursuit par exemple une grande métaphore musicale filée qui culmine au cœur de la bacchanale :

« L’orgie seule déploya sa grande voix, sa voix composée de cent clameurs confuses qui grossissent comme les crescendo de Rossini. »

L’image n’est pas purement décorative, car la musique, et principalement les finale d’opéra auxquels l’auteur fait ici assez explicitement allusion, offrent un parfait exemple de réalisation oxymorique : par la science de l’harmonie, une multitude de timbres, de notes, de rythmes, un univers sonore entier se trouve réuni en un tout unique et mélodieux. Dans l’article publicitaire que Balzac écrivit lui-même pour La Caricature, le 11 août 1831, l’auteur cite cette description de son propre roman : « Notre société cadavéreuse y est fouettée et marquée en grande pompe sur un échafaud, au milieu d’un orchestre tout rossinien », orchestre qui, selon nous, voudrait justement réduire à l’harmonie la discordance des deux tentations de la dépense et de l’économie. Toutefois, Balzac n’a pas encore trouvé son système unitaire en 1831 et La Peau de chagrin marque le cheminement vers une esthétique balzacienne de l’oxymore plus qu’elle ne la réalise. D’une tout autre nature sera la description de la pension Vauquer, autrement plus maîtrisée et concentrée que les orgies de phrases de La peau de chagrin.

Philosophique, esthétique, la théorie balzacienne de l’énergie vitale prend également dans La Peau de chagrin un sens sexuel qui ne fait aucun doute. Si Balzac a mis son roman sous la protection de Rabelais ( la première édition s’achevait par une Moralité qui revendiquait ouvertement cette filiation littéraire), s’il est fait à de nombreuses reprises allusion à cet auteur au cours du texte, c’est aussi pour ramener cette théorie, qu’on a souvent tendance à traiter de manière trop abstraite, vers des réalités plus concrètes et plus charnelles. Économiser ses forces vitales veut aussi dire modérer son appétit sexuel (on sait combien cette idée a pu obséder le XIXè siècle). Du coup, tout le texte se retrouve animé d’un élan sexuel qui lui donne en 1831 un parfum de scandale, et on sait bien depuis Sade, mais aussi Diderot, quel caractère subversif peut donner la sexualité à un texte littéraire. Les évocations orientales si abondantes dans le texte vont dans ce même sens ; l’Orient, cet Orient de Sardanapale et des Mille et Une Nuits, évoque la volupté, les plaisirs de la sexualité, la débauche. La grivoiserie du texte de Balzac apparaît souvent très appuyée, presque vulgaire, nous rappelant au corps et à la matière : c’est ainsi que Raphaël, ivre mort, déclare :

«  Cette Peau se rétrécit quand j’ai un désir … c’est une antiphrase. Le brachmane, il se trouve un brachmane là-dessous ! Le brachmane donc était un goguenard, parce que les désirs, vois-tu, doivent étendre … »

Et Émile d’approuver :
« Oui, cela est très vrai, je pense comme toi. Le désir étend … »

Enfin, la mort de Raphaël, causée par le désir sexuel pour Pauline et survenant dans les bras de cette femme au moment d’un orgasme, souligne d’une façon très nette la leçon érotique que nous devons en tirer. Toutefois, là encore, la morale du texte n’est pas claire : si la sexualité détruit, l’amour humain ne peut se concevoir sans elle pour Balzac. Faut-il encore faire un choix et ce choix conduit-il au désespoir ? Sans nul doute pour l’instant : soit on se refuse à l’amour charnel, comme Fœdora ou l’antiquaire, et la vie est fausse, soit on s’y abandonne sans retenue et conformément à la nature, comme Pauline et Raphaël, mais alors il tue. Balzac, là aussi, va rechercher une solution idéale dont nous verrons plus loin l’ébauche inaboutie dans ce roman."

Jacques Martineau

dimanche 22 novembre 2009

paroles d'une chanson de Serge Reggiani


Et moi, je peins ma vie
Interprète : Serge Reggiani
Paroles : Claude Lemesle. Musique : Roger Candy / S. de Lettrez.

Avec mes larmes avec mon sang
Et l'encre rouge et bleue de ma mémoire
Avec des films en noir et blanc
Avec des femmes en blanc et noir
Avec le grand pinceau du temps
Et la palette de mon désespoir
Avec la toile que me tend
Le grand absent des reposoirs
Je peins ma vie comme je peux
Je peins ma vie comme elle vient
Excusez-moi du peu
Je peins !

Rose-pastel du sentiment
Cris de couleur lancés au vent du soir
Ou cris qui quotidiennement
Versent des cendres sur l'histoire
Je peins ma vie comme je veux
Sans m'occuper des copains,
Excusez-moi, Bon Dieu !
Je peins !

Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Je mets du ciel au milieu des ratures
Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Polichinelle à la triste figure
Je peinturlure.

La vie n'a pas eu le talent
De me donner l'oeil d'aigle de Renoir
Alors je vais de mon pas lent
Les chemins creux du purgatoire
Moi tâcheron de l'air du temps
Je fais des taches sur mon grand miroir
Et j'arlequine mes tourments
Pour les salons de l'illusoire
Je peins ma vie à petit feu
Je peins ma vie tant qu'elle tient
Encore un siècle ou deux,
Je peins !

Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Je mets du ciel au milieu des ratures
Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Polichinelle à la triste figure
Je peinturlure.

Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Je mets du ciel au milieu des ratures
Tu écris
Et moi je peins ... ma vie
Polichinelle à la triste figure
Je peinturlure.

Oui, avant c'était ... c'était de la barbouille
Et puis c'est dev'nu une espèce de peinturlure
Et puis, maintenant, petit à petit, ça devient p't'être de la peinture
P't'être de la mauvaise peinture
Mais de la peinture
On verra, ah, ah, ah ... on verra bien ...
http://www.frmusique.ru/texts/r/reggiani_serge/etmoijepeinsmavie.htm

mercredi 18 novembre 2009



"Thanks to satellites, researchers found that more than 1, 2 billion flashes occur worldwide each year. (Rwanda has the most lightning strikes per square kilometer, whereas they are rare in polar regions). Laboratory tests and field showed that the heart of some lightning was 29 700 ° C, a temperature sufficient to melt the sand and instantly break the molecules of oxygen and nitrogen atoms in two individuals."

La suite : http://translate.google.com/translate?u=http%3A%2F%2Fwww.notre-planete.info%2Factualites%2Factu_2177_eclairs_oxydes_azote.php&langpair=fr%7Cen

des prix pour certains feuillus


Ici : http://www.voir.ca/blogs/nouvelles_arts_de_la_scene/archive/2009/11/17/prix-litt-233-raires-du-gouverneur-g-233-n-233-ral-2009.aspx

mardi 17 novembre 2009

Nono blaguée



vous vous êtes sans doute aperçus qu'il s'agit d'un collage. À l'origine Nono se trouvait assise près d'un arrosoir, au fond de "son" carré de pelouse, très proche de la rivière qui se nomme la Lawe. Cette chatte étant très casanière, il m'a pris la fantaisie, en faisant du rangement dans le bureau, de la transférer au bord du Fliers qui se trouve à une centaine de kilomètres de là où elle a été photographiée. Si elle s'était trouvée réellement à cet endroit, étant donné son caratère, elle ne serait pas aussi sereinement dépaysée.

lundi 16 novembre 2009

"Moi aussi j’ai embrassé un cheval à Turin"

Une analyse de Michel Tarrier

"Nietzsche s’effondre le 3 janvier 1889 à Turin. Alors qu’il croise une voiture dont le cocher fouette violemment le cheval, il s’approche de l’animal, enlace son encolure et éclate en sanglots : Nietzsche a définitivement quitté l’humanité."...
Le texte intégral : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1339

dimanche 15 novembre 2009

jeudi 12 novembre 2009

"Si Chocques m'était conté"

Il s'agit d'un livre sur la ville de Choques ; il sera mis en vente dans trois semaines.

L'article ici :

http://www.nordeclair.fr/Locales/Bethune/Environs/2009/11/11/un-livre-sur-l-histoire-du-village-a-com.shtml

mardi 10 novembre 2009

Le seigle

..." les maladies cardio-vasculaires sont rares ou inexistants chez les populations qui consomment régulièrement du pain de seigle."...

L'article : http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?page=newsdetail&newsid=57413

Étonnant



"Des insectes auraient pratiqué cette fécondation sur des plantes comme les fougères et les conifères, pourtant dépourvues de fleurs, il y a plus de 150 millions d’années, avancent des chercheurs dans la revue Science publiée cette semaine.

Conrad Labandeira (Smithsonian Institution, Washington, E-U) et ses collègues se sont intéressé à de petits insectes de l’ère Mésozoïque, des mécoptères ou mouches-scorpions (ainsi appelés à cause de leur abdomen recourbé). Très diversifiés au Mésozoïque (il y a entre 65 et 250 millions d‘années), les mécoptères possèdent une sorte de trompe bien adaptée à la consommation de nectar."

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/vivant/20091106.OBS7110/les_pionniers_de_la_pollinisation.html

lundi 9 novembre 2009

... Ce phénomène de méfiance envers les plantes est culturel, du moins en Occident

... "Voici plus de 70 plantes empoisonneuses et leurs histoires inquiétantes ou invraisemblables mais toujours étonnantes. De la Belladone à la Pomme de terre on découvre que la toxicité est surtout une affaire de quantité. Il existe dans nos sociétés modernes une véritable méfiance par rapport à la toxicologie des plantes. Et pourtant, seulement huit plantes sauvages poussant sous nos climats sont mortelles pour l’homme ! Alors que le pourcentage des produits phytopharmaceutiques potentiellement mortels mis sur le marché dépasse largement les 50 %... Ce phénomène de méfiance envers les plantes est culturel, du moins en Occident. Pourtant la toxicité a beau être complexe, il n’en reste pas moins que les sociétés humaines l’ont côtoyé ; tout au long de leur histoire, sans pour autant que la science soit là pour l’éclairer de ses lumières ! Ce livre nous montre que la toxicité est bien moins dangereuse qu’on le croit et surtout qu’on le craint. Il se peut même qu’elle soit un des éléments vitaux de l’expression de la vie sur terre... Ce beau livre présente de magnifiques planches d’herbier, des vieilles gravures et des photographies des plantes." ...
Le site : http://www.tela-botanica.org/actu/article3347.html

dimanche 8 novembre 2009

mercredi 4 novembre 2009

Le crapaud

Brésil : Les Kayapó s’opposent au projet du barrage hydroélectrique

"Expatriés de leurs terres sous la pression de firmes internationales, les Indiens d’Amazonie brésilienne entendent, toutefois, continuer à se battre malgré les faibles moyens dont ils disposent. Depuis le 28 octobre, plus de 200 indiens manifestent afin de défendre la cause des Indiens Kayapó du village de Piaraçu. La protestation devrait durer une semaine. Les Kayapó s’opposent, en effet, au projet du barrage hydroélectrique géant de Belo Monte sur le Xingu, l’un des principaux affluents de l’Amazone. Soutenue par le gouvernement brésilien, cette installation devrait détourner plus de 80 % des eaux du Xingu, aux dires de l’association Survival International. Outre l’impact colossal d’un tel dispositif sur le stock de poissons, seront également affectés les espaces forestiers en bordure de la rivière où s’est établie la tribu. D’après les estimations divulguées par l’association, cela concernerait une étendue de près de 100 km.

Dans une lettre adressée au président brésilien Lula, les Kayapó ont répondu aux accusations lancées par le ministère des Mines et de l’Energie, lequel avait accusé des « forces démoniaques » de déjouer la construction de barrages hydroélectriques au Brésil. Se défendant d’être un frein au progrès du Brésil, les Indiens affirment vouloir œuvrer pour la préservation d’un patrimoine, qu’ils protègent depuis « des millénaires ». Au regard de quoi, ils réclament au gouvernement brésilien la conduite d’études sérieuses sur l’impact environnemental de ce projet, « impliquant la consultation des principaux intéressés »".http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=3964