jeudi 10 février 2011

Mes lignes du jour


Un étranger, aux abords d’une cité, demandant son chemin, une fille lui conseille de se rendre au centre-ville, là où tout se passe dit-elle, et décide finalement de l‘accompagner. En chemin ils se racontent des choses concernant les Chinois et leur curieux rapport paraît-il, avec les centres-ville.
Dans un quartier alentour, une jeune femme en veste noire cintrée, pantalon de même couleur et portant des gants blancs, introduite on ne sait comment dans l’appartement d’une famille chaleureuse mais précaire, observe patiemment son entourage dans les gestes intimes du quotidien, avant de se décider. Elle emmène quelques instants plus tard, le fiancé de l’une des mamans, souvent nombreuses dans les grandes familles fraternelles.
On regarde s’éloigner le couple, la fille en tailleur noir a glissé sa main gantée dans celle du fiancé, faisant écho au geste lointain d’une autre femme. Les sinophiles sont à leurs côtés, ils sont quatre à se diriger vers la grand- place.
L’un de ceux qui restent, l’œil rivé sur le gant blanc, habillant ou masquant peut-être cette main qui semble maintenant tenir du bout des doigts celle de son frère, s’inquiète de la tranquillité de ceux qui partent ainsi, sans se retourner, il voudrait empêcher la douleur, mais tout le monde s'est dissipé déjà, est passé à autre chose.