jeudi 3 février 2011

L'un des messages de la newsletter from Gondwana


Surfaces vitrées dans les bâtiments : les collisions d’oiseaux se multiplient
Immeubles, passerelles, façades réfléchissantes, murs anti-bruit… le verre tient une place considérable dans l'architecture moderne. Mais il représente un double danger pour l’avifaune. Transparent, il n’est pas perçu par l’oiseau ; réfléchissant, il lui donne l’illusion d’un milieu naturel. Ainsi, chaque année, en France, des centaines de milliers d’oiseaux meurent après s’être brisé la nuque en heurtant une vitre.Dans le guide édité par l’Association pour la protection des animaux sauvages, « Les oiseaux, le verre et la lumière dans la construction », un arsenal de mesures pour protéger les oiseaux est proposé aux professionnels du bâtiment. La priorité est de rendre visibles les surfaces transparentes par des marquages, trames pointillées, lignes horizontales ou verres colorés. L'autre solution consiste à éviter les surfaces planes au profit de surfaces inclinées ou bombées, d'adopter des matériaux translucides plutôt que transparents, de garnir les baies de brise soleils, de plantes grimpantes ou de stores extérieurs, aux avantages à la fois protecteurs et esthétiques. La réduction de la pollution lumineuse représente également un enjeu important car elle attire la nuit les oiseaux migrateurs lorsque les conditions météorologiques sont difficiles.