dimanche 21 juin 2009

Le rêve de cette nuit

La guerre avait été déclarée. Alors que des soldats paradent pour rassurer la population semble-t-il, des soldats ennemis habillés dans le même uniforme qu’eux se mettent à leur tirer dessus. Les gens se sauvent alors et se calfeutrent. Mon ami est parti accomplir une mission, en attendant je suis seule dans un appartement et malgré le danger je sors faire quelques courses. Je me rends dans un bazar à moitié vide, y trouve des vêtements dans la réserve d’à côté, une sorte de grand vestibule ; la propriétaire arrive un peu surprise, et, conciliante, me laisse choisir. Je prends deux longues vestes de laine malgré la saison. Elles me plaisent bien. Une fois à la caisse, la même dame attend patiemment que je me dépatouille avec le chéquier. En effet je dois m’y reprendre en plusieurs fois pour trouver un chèque valide, qui ne soit pas déjà griffonné de chiffres ou raturé. Quand j’en trouve enfin un, je le déchire maladroitement mais la caissière toujours conciliante recolle les morceaux, me remerciant d’être venue malgré le danger. Elle avait besoin d’un peu d’argent me dit-elle. Elle me conseille la prudence me remercie chaleureusement. Émue par cet accueil je m’en vais réconfortée. Dehors ses enfants jouent dans le jardin. Ils ont un petit coin de terre. À quatre pattes, ils sont occupés à repiquer des plants à côté d’un massif de petites fleurs bleues en face d’un tertre et chantent une comptine : «  il faut semer des « hélianthèmes » ( ?) pour que Jésus souffre moins. Pour que sa souffrance disparaisse ». Le rêve s’évapore là et revient ensuite, juste avant mon réveil.