Le coquelicot
… Et sur la rive, il y avait parmi toutes les fleurs des champs un seul coquelicot.
— Qu’est-ce que tu fais là, tout seul ? Où sont tes potes ? Demanda le passant
Le coquelicot fringant semblait miraculé de je ne sais quelle malédiction sur ceux de son espèce.
— Je suis pourtant gentil de réputation. Je prends le frais. Salut !
Lui répondit-il, mais dans son dos, alors que le marcheur continuait son chemin sourire aux lèvres, il murmurait encore « Salut, content de te voir »
C’était comme l’écho du passé. Le passant ne se retourna pas mais répondit en son for intérieur « heureux de cette visite, l’ami. »
l’autre frémit légèrement dans la bise matinale, la tête relevée, dépassant de toute sa tige les herbes environnantes. Personne aux alentours ne soupçonna la moindre connivence entre ces deux là.
Je suis l'auteure de ce poème du jour.
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