jeudi 9 avril 2009

« Mangeons autrement ici, pour qu’ils se nourrissent là-bas. »

... Les associations jouaient alors un peu sur la culpabilisation : nos surplus agricoles pourraient soulager la faim dans les pays « du tiers monde ». On sait depuis que les vases ne communiquent pas : l’aide alimentaire en nature déstabilise souvent des agricultures locales déjà très fragiles, et fabrique de nouvelles dépendances à des aliments importés. Pourtant, le slogan s’impose désormais avec une légitimité incontestable. Parce que la surconsommation généralisée des sociétés riches est aussi, bien sûr, une « surbouffe ».

http://www.politis.fr:80/Bien-manger-manger-tous.html