mardi 20 octobre 2009

Les aventures du Frenchy Garfield


Un soir, nous étions fin octobre et je décidai de quitter le geyser, cette belle plante à côté de laquelle j'aimais passer la nuit, les luminescentes petites fleurs blanches me rassurant fortement, car j'étais d'un naturel assez peureux à l'époque. Halloween approchant, et mon rival Yoko me surveillant d'un oeil ironique, je me fis donc violence en ce début de veillée, et m'éloignai de mon Doudou, ma bien-nommée Geyser. Comme vous le voyez sur la photo, sans moi, celle qui m'était restée fidèle compagne depuis le printemps où elle avait fait irruption sur notre territoire, avait l'air bien esseulée ... mais l'heure de l'émancipation avait sonné pour le jeune chat que j'étais alors, qui s'était mis à rêver de remonter les bretelles à ce pingre de Yoko. En effet celui-ci n'avait pas encore réussi à se séparer définitivement de son ridicule papillon en papier de pacotille sur lequel il veillait stupidement et de façon très possessive durant la nuit avant de l'abandonner, au chant du coq, pour rejoindre ses coussins moelleux. Ce précieux animal avait besoin d'une petite démonstration de mon indépendance (je n'allai certes pas tarder à l'acquérir) et par là-même de ma supériorité. Oui, il allait voir, ce pleutre, de quel bois se chauffe un chat qui se respecte et peut-être serait-il plus enclin par la suite à partager sa gamelle.

Vous saurez la suite demain, si suite il y a.