Après la lecture de ces quelques lignes de Thomas Merton ci-dessous, je m'en vais tenter de suivre les consignes de la professeur de chi gong... je serai sans doute réceptive à ces exercices si je me fie à ceux visant à détendre les cervicales qui m'ont fait grand bien. Et j'apprécie que cette prof de chi gong ne demande rien d'acrobatique à ses apprenants.. et l'on apprend à se masser, à se prendre en main ! Il s'agit de circulation d'énergie en douceur, fermeté et concentration.
Pour les personnes que cela intéresserait, le lien est mis sur le post précédent. Merci à cette professeur pour ce cadeau.
Lu ceci ce matin :
Pour
aimer sincèrement et simplement, nous devons avant tout vaincre la peur
de n'être pas aimés, ce qui ne peut se faire en nous forçant à croire
que nous sommes aimés alors que nous ne le sommes pas... Travail
difficile, qui demande toute une vie d'humilité sincère. Mais tôt ou
tard nous devons distinguer entre ce que nous ne sommes pas et ce que
nous sommes, accepter de n'être pas ce que nous voudrions être... Mais
celui qui n'a pas peur de reconnaître tout ce qui ne va pas en lui, et
qui se sent l'objet de l'amour de Dieu précisément à cause de ses
défauts, commence à être sincère. Sa sincérité est fondée sur la
confiance qu'il place non en des illusions qu'il se fait sur lui, mais
en l'infinie et inépuisable miséricorde de Dieu.
Thomas Merton, Nul n'est une île (Seuil, 1956)