dimanche 3 juillet 2011

Le plus vieil arbre de Paris


vendredi 24 juin 2011

Le Faust de Goethe

" La damnation de Faust " de Berlioz


"Berlioz découvrit la première partie du Faust de Goethe peu après la parution de sa traduction en français par Gérard de Nerval en 1828. Plein d'enthousiasme, il mit en musique certains passages qui furent édités en avril 1829 sous le titre Huit Scènes de Faust et les envoya à Goethe. Influencé par sa conception musicale conservatrice, le poète exprima le jugement suivant : " Certaines personnes ne sont capables d'exprimer leur présence d'esprit et leur intérêt qu'en toussant, se mouchant, régurgitant ou croassant : Hector Berlioz semble en faire partie. Attiré par l'odeur du soufre de Méphisto, il lui faut maintenant souffler et éternuer, si bien que tous les instruments de l'orchestre se mettent à cracher et à s'agiter - Faust n'a pas bougé d'un seul cheveu ". Dès la fin de cette même année, Berlioz retira sa partition car il ne pouvait l'exploiter ni comme symphonie, ni sous forme de ballet.

Plus tard Berlioz reprit le texte de Goethe et le livret fut élaboré par le compositeur lui-même qui ajouta ses propres textes aux passages originaux. Mais l'œuvre fut accueillie avec beaucoup d'indifférence. Cette musique passionnée et expressive passait alors pour révolutionnaire, voire cacophonique, d'où l'échec total de la Damnation à Paris. Elle triomphera plus tard en 1847 à Saint-Péterbourg et Berlin.

Il est incontestable qu'à travers cette musique magistrale, Berlioz avait tenté d'innover en matière de dramaturgie musicale. Il fut non seulement le maître fascinant d'un ensemble monumental, constitué du chœur et de l'orchestre, mais aussi l'inventeur d'une musique psychologique et d'une nouvelle palette de sons qui s'expriment dans sa " légende dramatique ".

Cette œuvre fait penser à une peinture somptueuse et gigantesque, évoquant images et visions dans une telle profusion que la mise en scène en devient justement nécessaire."

http://rosannadelpiano.perso.sfr.fr/ONPA_Goethe_html.htm

samedi 2 avril 2011

lundi 28 mars 2011

Kervilahouen

"Kervilahouen est un petit village de douze feux à peine, situé sur un chemin qui va se perdant dans la lande, à cinq cents mètres de la côte ouest de Belle-Isle, habité par des pilotes et des pêcheurs seulement. Les maisons y sont très propres et toutes blanches, les homme magnifiques et forts. Sur le pas des portes, des goélands à l’air sacerdotal se tiennent immobiles en des poses hiératiques, et les corneilles au bec et aux pattes plus rouges que du corail viennent, confiantes, se mêler aux enfants qui jouent, aux poules qui rôdent, picotant la paille des meules. Tout près du village, à droite, le phare de Belle-Isle dresse dans le ciel son énorme fût de granit, pareil à une colonne triomphale.Des champs bien cultivés, une lande rase sans arbre, toute rouge de bruyères veloutées et roussies, séparent Kervilahouen de la mer, cette mer formidable et retentissante que, dans les Guides, on appelle la mer Terrible. Terrible en effet, plus terrible qu’en aucun endroit sauvage de la sauvage Bretagne, plus impressionnante à regarder, plus magnifique d’horreur que celle qui s’acharne contre les blocs noircis de la pointe du Raz, contre les rochers jaunes de Beuzec et les roches sanglantes de Ploumanac’h. On l’entend qui gronde, qui s’engouffre avec des fracas épouvantables dans les grottes qu’elle-même a creusées, et la terre est toute remuée par cette voix colère." Intégral en livre audio :


jeudi 24 mars 2011

mercredi 23 mars 2011

mardi 22 mars 2011

dimanche 20 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

mardi 15 mars 2011

lundi 14 mars 2011

jeudi 10 mars 2011

Huile de palme


"Huile de palme : une filiale de Sinar Mas s’engage à stopper ses actions de déforestation
Golden Agri Resource (GAR), géant indonésien de l’huile et entité du groupe Sinar Mas, a annoncé la mise en place d’un plan d’actions visant à mettre un terme à la déforestation liée à ses opérations. En effet, le groupe s’est engagé à ne pas déboiser les zones à « haute teneur en carbone », selon un seuil fixé à 35 tonnes de carbone par hectare, seuil qui permettrait de couvrir l’ensemble des forêts denses indonésiennes. La société GAR a également annoncé qu’elle allait œuvrer avec le gouvernement indonésien et des associations environnementales à l’établissement de nouvelles normes respectant la nature.Cette prise de conscience fait suite aux actions de Greenpeace depuis 2007 pour dénoncer l’implication de Sinar Mas dans la déforestation et la destruction des tourbières indonésiennes qui avaient poussé plusieurs multinationales, comme Nestlé ou Unilever, à suspendre leurs achats auprès de ce groupe."
Gondwana Agency

mardi 8 mars 2011

La jeunesse et la maladie d'amour, ceci illustré avec la phrase du jour

"Based on what Ophelia tells him, about Hamlet acting in such a "mad" way, Polonius concludes that he was wrong to forbid Ophelia to see Hamlet, and that Hamlet must be mad because of lovesickness for Ophelia."
Wikipedia ... je prendrai bien un petit remontant avec Fantasia xxl, pas vous ? :

Esprits de l'air, du vent, des bois, des fleurs ...



Présentation éditeur:
Esprits de l’air, du vent, des bois, des fleurs, les fées et les elfes ouvrent aux hommes le monde enchanté du rêve. Ces créatures fantastiques hantent l’imagination depuis la nuit des temps. Les Celtes, les Grecs et les Romains ne leur rendirent-ils pas des cultes en leur consacrant des autels ?
Grand connaisseur de cet univers mystérieux, Édouard Brasey est parti sur les traces de ces êtres fascinants, partout où on les rencontre : dans les contes, le folklore, les chroniques locales. Pour la première fois, son livre nous révèle absolument tout sur les fées et les elfes : leur histoire d’abord, mais aussi leur habitat, leur habillement, leurs secrets, leurs amours et les croyances dont les hommes les entourent. Premier de plusieurs volumes consacrés au monde féerique, Fées et elfes s’impose comme un recueil où le
merveilleux côtoie le vraisemblable, car ces surprenantes divinités, pétries de poésie, d’humour et de fantaisie, n’ont pas fini de peupler les rêves des hommes.
http://peuple-feerique.com/2011/03/07/fees-et-elfes-dedouard-brasey-reedite-chez-pygmalion/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Peuplefeerique+%28Peuple+f%C3%A9erique%29

samedi 5 mars 2011

Promenade à Robecq le 27/02

Photo Régine Vast

mercredi 2 mars 2011



The future is here with electric vehicles! Automobiles, above all else, represent America's addiction to dirty oil. Plug-in electric vehicles (EVs), which require no gasoline and emit no pollution from their tailpipes, present a critical opportunity to slash pollution, reduce dependence on oil, create American jobs, and improve national security. To drive this change, the Sierra Club has launched a national campaign to promote electric vehicles -just as new EV models are hitting the roads.
More : http://www.sierraclub.org/electric-vehicles/default.aspx

Olivier de Robert en roue libre : Vive les petites herbes

Video à visionner sur ce site :
http://www.ariegenews.com/news-836-30294.html

vendredi 25 février 2011

Carbon dioxide emissions


"Transportation contributes approximately one-third of all U.S. carbon dioxide emissions, and must be a prime target for major greenhouse gas reductions." ...
http://www.sierraclub.org/transportation/

mercredi 23 février 2011

La recette du pain brioché à réserver aux enfants et ados (riche en calories)

Préparation :
1. Dans un saladier, mélanger la farine et la levure. Faire un puits, ajouter la purée d’amande, l‘eau, le sucre et le zeste d‘orange. Mélanger jusqu’à ce que la pâte soit formée.
2. Mettre la pâte sur un plan de travail fariné et pétrir une dizaine de minutes. La pâte doit devenir élastique. Ajouter un peu de farine si elle est trop collante. Former une boule. La fariner et la déposer dans un grand saladier. Recouvrir de façon hermétique avec du papier film. Laisser reposer environ 2 h selon la température ambiante de votre pièce. La pâte doit doubler de volume.
3. Abaissez délicatement la pâte pour chasser l’air, et incorporer les fruits séchées coupés en morceaux et les amandes effilées.
4. Beurrer et fariner un moule à cake. Y déposer la pâte. Laisser reposer environ 1h couvert d’un linge propre.
5. Préchauffer le four T6 (180° C) avec un récipient contenant de l’eau. Enfourner et cuire 30 à 35 mn.

http://www.femininbio.com/cuisine/recettes/carole-altergusto/pain-brioche-a-la-puree-d-amande-et-fruits-secs-pommes-et-poires--757.html

trouvées sur le site anglais facile.com

une phrase qui pour expliquer une règle grammaticale concernant le futur, n'en a pas moins un contenu assez philosophique à mon goût, la voici :
"If something is going to (do), it means that the present situation makes you believe so. Some clues enable you to predict something."
L'autre phrase du même cours, où la démarche est un peu tordue philosophiquement parlant :
"If you are going to (do), it means that you have decided but not necessarily arranged to do something."

lundi 21 février 2011

Un film documentaire sur le thème de l'eau


"Les élèves de la classe de CM1 de l'école Jean de la Fontaine, se sont lancés dans la réalisation d'un film documentaire sur le thème de l'eau. Réponse au conseil général qui a souhaité que 2011 soit « l'année de l'eau en Vendée » et en partenariat avec l'inspection académique, l'Observatoire départemental de l'eau ainsi que l'Ecole départementale du patrimoine.
Ce projet a été mis en adéquation par les enseignants de l'école et son directeur, Jean-Baptiste Néau, avec le programme scolaire. Les élèves ont préparé le tournage. Cela fait appel à des notions de géographie, de français ou encore de sciences naturelles.
Les élèves se sont rendus au port du Bec près de Beauvoir, caméra au point, accompagnés d'Olivier Morvan, appartenant à la petite famille des cinéastes réalisateurs animalier (10 en France). Olivier leur a prodigué de précieux conseils et les a encadrés pour les prises de vue. Ils ont également interviewé un ostréiculteur et une aquacultrice."
La suite : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-CM1-de-Jean-De-la-Fontaine-apprentis-cineastes-_85069-avd-20110218-59932972_actuLocale.Htm

vendredi 18 février 2011

Le voyage épique de cette nuit

Recluse dans une arrière-boutique Josépha loupa de peu l'accouchement clandestin si l'on peut dire, d'une femme tellement heureuse que l'enfant arriva sans qu'elle s'en aperçoive sur le moment. Il lui fallut dix minutes raconta-t-elle à une Josépha qui avait pris un air pincé, pour réaliser que bébé dormait tranquillement dans le fond de son pantalon qu'elle portait large vu sa condition. Josépha passa sur le détail du cordon ombilical vite coupé imagina-t-elle et du placenta qu'il avait suffi d'évacuer dans l'envolée ; elle regarda l'enfant, réprima une légère frustration et s'exclamma que c'était là un bon signe pour l'avenir de cet enfant. Une autre dame à la mine épanouie exultait dans une même joie, aux côtés de la jeune accouchée.
— "Il est passé comme une lettre à la poste renchérit-elle, oui c'est un très bon signe !"
— "Signe que le cerveau est sauf !" précisa Josépha
On souleva bébé-fille qui se montra alors, l'espace de deux secondes, grande, pâle et chevelue, le nez pointant en l'air, les yeux bouffis avant de reprendre une taille convenable et de réintégrer son berceau.
Dehors, tout autre ambiance, c'était la guerre, des fous se laissaient volontairement couper un membre ou deux et demandaient à d'autres d'en faire autant. Comment expliquer un tel carnage ? C'est ainsi que Josépha était allée se réfugier in extremis dans cette boutique aux volets clos, qui s'était donné un air abandonné alors que la vie fourmillait à l'intérieur.
Je n'étais pas mécontente de me réveiller ce matin malgré tout, un certain besoin de sens peut-être.

mercredi 16 février 2011

Texte que j'ai écrit ce matin : Jeannette et Fauvette


"Bosser son propre sac sur le dos, et Fauvette qui travaille dans les mêmes conditions dans les couloirs de l'hôpital !" maugréait Jeannette "sans savoir au juste où se trouve le placard à balais, et donc piocher du matériel à la sauvette !"

Comment faire en effet une belle chambre aux patients ainsi, à ces fous malicieux dont l’un a même caché ses excréments, tel un chat mal élevé, sous son vieux pyjama qui a l’air de traîner incidemment par terre. Jeannette se baissa afin de ramasser le vêtement, le sac toujours sur le dos, faute de vestiaire pour les journaliers, et découvrit ce qu’il y avait dessous, le tout sans pelle ! Tourner en rond de cette façon alors qu’elle se sentait des envies de fée du logis, c’était râlant. Elle s’approcha du patient qui souriait dans son lit, se tourna vers ceux qui baguenaudaient dans l'allée centrale de cette grande salle et se sentit néanmoins récompensée de ses efforts, ça n’avait pas été facile de s’infiltrer dans l’hôpital Pitchon. Voir enfin ce genre de patients plus inaccessibles que les animaux du zoo de Vincennes pour le commun des mortels, Jeannette en avait les larmes aux yeux. Fauvette, l'autre espionne, reconnaissable à son sac à dos et au balai qu’elle avait réussi à trouver, vint vers elle.
— "Je vais t’aider pour la chambre, si nous ne réussissons qu’à en faire une, on va se faire virer."
— "Mais pourquoi tout est tellement désorganisé, pourquoi on ne nous indique même pas où sont les placards à balais, bon sang !" se lamenta Jeannette.
— "Parce qu’ils ne nous aiment pas répondit Fauvette, ils se sont débarrassé de tous les employés au ménage parce qu’il y avait pas mal des nôtres parmi eux, c’est pourquoi ils ont pris des journaliers, mais ils ont dû repérer quelque chose à notre niveau, ils ne nous laisseront pas revenir demain si ça continue comme ça.»
A peine avait-elle prononcé ces mots, qu’une armada d’infirmiers envahit la chambre, l’un d’eux déclara sans préambule :
— "C’est fini mesdames, on ne prend plus de journalier à l’hôpital Pitchon. Vous pouvez partir sur le champ, nous prenons en charge le ménage."
— "Voilà comment les institutions deviennent des forteresses, soupira Fauvette en jetant un œil plein de regret au jeune patient qui quêtait un regard.
Les deux dernières espionnes de l’association Alternative thérapeutique quittèrent les lieux immédiatement, sans avoir évidemment besoin de passer par les vestiaires.
Personne hormis le personnel trié sur le volet, ne sait plus depuis, ce qui se passe derrière les murs de l’hôpital Pitchon. Tout avait déjà été insonorisé de sorte que le cri éventuel d’un patient ne puisse être entendu.
Ainsi, le mystère de l’hôpital Pitchon flotte sur la ville, dans les esprits, on imagine les pires choses, surtout en ce qui concerne l’ approvisionnement en patients. Sous l’effet de la peur qu‘avait créé le renvoi définitif des espions, aucune famille digne de ce nom ne confiait plus personne à cet établissement.

dimanche 13 février 2011

La Lune est morte des Frères Jacques

Lignes de ce matin : la chance de Line

La chance de Line
Line avait connu des épreuves dans la vie, mais les dernières étaient sans nul doute les plus dures pour elle. Il avait fallu déménager à l’hôtel à cause des crises à rebondissements : du travail, du logement, et voilà. Mais ce n’est pas fini, son époux ne supportant pas ce genre de bouleversements avait sombré dans la maladie du sommeil. Elle n’avait rien d’autre à faire que vaquer dans les couloirs de l’hôtel sans trop savoir comment occuper ses journées. Le désœuvrement n’avait aucune prise sur elle malgré son inaction. A vrai dire, elle semblait comme suspendue au-dessus des choses, tel un nuage à la mélancolie naturelle. Cette attitude appela-t-elle la chance ? Un jour qu’elle se trouvait profondément inoccupée dans le hall de l’hôtel, elle vit passer un homme doté de deux mèches dressées en tirebouchon sur le front, l'une penchant à gauche, l'autre à droite, et chantant un air de rock’on roll, il semblait ne voir personne. Elle le suivit à l’étage et le vit entrer prestement dans sa chambre. Cette vision lui rafraîchit les idées, un sentiment de légèreté, comme s’il avait balayé les ennuis de sa seule présence. Line s’arrangea pour le rencontrer, se mettre incidemment sur son chemin lorsqu’il sortirait de la chambre et, surprise, quand il en ressortit son visage avait changé d’apparence : il avait la tête enfarinée, et un joli grand nez en trompette qu'elle aima immédiatement. Ce qui enlaidissait ce nouveau visage était cet acné qu’il n’était pas parvenu à dissimuler sous l’épaisse couche de poudre blanche. Il descendit, Line le suivant discrètement, elle le vit se rendre au restaurant de l’hôtel. Des personnes déjà attablées l’y attendaient. Quand elle s’approcha de la table, une vieille dame souriante l’invita à s’asseoir et l’artiste poudré la salua enfin. "J’ai mon spectacle dans quelques minutes" lui dit-il. Sur scène, il amusa tout le monde, c’était un clown extraordinaire qui changeait tout le temps de tête : il apparut les cheveux noirs gominés plaqués sur la tête, imitant un homme d’affaires, il reprit son visage grêlé, puis passa à l’apparence d’un jeune premier aux yeux bleus sous l’œil ravi du public qui ne se lassait pas de son numéro, on se sentait léger en sa présence. Line souhaite alors qu’il lui propose de faire un bout de chemin avec elle. Il était homme à entendre les souhaits et y répondit grâcieusement, allant même jusqu’à l’inviter un de ces soirs dans son lit. La plupart du temps il lui apparaissait avec le visage grêlé, elle s’entendait rire de bon cœur à ses côtés. Mais elle n’oubliait pas l’époux atteint de la maladie du sommeil, et le clown enchanteur un jour avait laissé sa valise ouverte, comme pour la laisser découvrir son secret. La photo lui montra une femme et un enfant. Les choses étaient bien ainsi, on les attendait. S’il abandonnait ces deux êtres-là, l’artiste perdrait toute sa magie, Line en était convaincue.

vendredi 11 février 2011

Mes lignes du jour - Jane et Paul


Jane regardait son ami Paul s’entraîner sur le cheval qui faisait des tours de piste assez serrés, infatigable. Il était vaguement question pour la débutante d’entrer dans la course juste après cette prestation équestre où le cheval semblait exécuter un numéro de cirque. D’ailleurs on lui jetait quelques regards de temps à autre afin de lui signifier sans doute de patienter, elle répondait chaque fois par un petit hochement de tête volontaire. Peu à peu, les choses devenant tellement passionnantes côté piste, on sembla plus ou moins l’oublier. Jane ne s’impatientait toujours pas malgré le temps qui s’écoulait maintenant sans qu’on lui prêtât la moindre attention. Les dispositions sportives dans lesquelles elle se trouvait il y a quelques minutes encore étaient pourtant en train de s’étioler, du moins en ce qui concernait le cheval. Après s’être avisée que ce genre d’exercices dont les passionnés ne se lassaient visiblement pas, ne devaient pas être conseillés à tout le monde, elle commença à redouter que l’on se souvînt d’elle. Elle pensait aux saccades que l’on devait durement ressentir à dos de cheval, secouant sans ménagement les organes ; comme pour confirmer cette impression une légère palpitation la fit tressaillir. Mais un autre signe la rebuta un peu plus encore : une enflure de la cheville gauche, un œdème aussi soudain que formidable l’invalida pour de bon, il n’était plus question pour elle d’équitation.
Là-dessus, une amie joggeuse passa à quelques mètres d’elle, tout en sueur, et la héla dès qu‘elle l‘aperçut. D’un coup, l’attention des passionnés équestres se tourna vers la nouvelle arrivante, connaissance de leur novice puisque cette dernière s’en allait en clopinant vers la joggeuse. A peine l’avait-elle rejointe que l’autre sembla s’intéresser au time in de l’éclopée qui semblait être tombée de cheval avant même de l’avoir monté. L’animal mis à rude épreuve, en profita pour faire une pause, tandis que Paul, contrarié, sentait que quelque chose lui échappait : Jane était à nouveau sur pieds, tout au moins le boitillement ne semblait plus l’affecter, elle semblait prête pour de nouvelles activités. Cette impatience soudaine lui parut incongrue et il s’entendit insulter intérieurement celle qui ne semblait déjà plus motivée pour l’équitation. "Son impardonnable manque de volonté", "son intolérable laxisme" pensait-il. Après avoir injurié de façon plus perceptible l’autre fauteuse de troubles, il sollicita à nouveau le cheval, ses amis veillant à ce que tout rentre dans l’ordre.

jeudi 10 février 2011

Mes lignes du jour


Un étranger, aux abords d’une cité, demandant son chemin, une fille lui conseille de se rendre au centre-ville, là où tout se passe dit-elle, et décide finalement de l‘accompagner. En chemin ils se racontent des choses concernant les Chinois et leur curieux rapport paraît-il, avec les centres-ville.
Dans un quartier alentour, une jeune femme en veste noire cintrée, pantalon de même couleur et portant des gants blancs, introduite on ne sait comment dans l’appartement d’une famille chaleureuse mais précaire, observe patiemment son entourage dans les gestes intimes du quotidien, avant de se décider. Elle emmène quelques instants plus tard, le fiancé de l’une des mamans, souvent nombreuses dans les grandes familles fraternelles.
On regarde s’éloigner le couple, la fille en tailleur noir a glissé sa main gantée dans celle du fiancé, faisant écho au geste lointain d’une autre femme. Les sinophiles sont à leurs côtés, ils sont quatre à se diriger vers la grand- place.
L’un de ceux qui restent, l’œil rivé sur le gant blanc, habillant ou masquant peut-être cette main qui semble maintenant tenir du bout des doigts celle de son frère, s’inquiète de la tranquillité de ceux qui partent ainsi, sans se retourner, il voudrait empêcher la douleur, mais tout le monde s'est dissipé déjà, est passé à autre chose.

mardi 8 février 2011

L'oiseau animiste


Lignes du jour

Une promeneuse regarde, étonnée,
alignés sur quelques mètres,
le long d’une allée forestière,
des rondins de formica, en vrac dans les panières.
Ils sont munis d’une poignée de porte.
De grands tabliers pendent aux branches
au-dessus du rayon, insolite dans ce lieu déserté.
Elle en essaie un, il fait deux fois le tour de sa taille,
sensation fugace d'enveloppement.
La femme s’éloigne, se détourne, s’éclipse.

lundi 7 février 2011

Mes lignes du jour

Virtuoses sourires des demoiselles
prenant le temps en un clin d’œil,
Mi-figue, mi-raisin
Sous leurs ombrelles,
vouvoyant le soleil, les nuages, le monde.
Elles se dégagent du temps lui-même,
qui brûle la peau,
Des avanies, meurtrissures auxquelles s’exposent
Les audacieuses ou ceux que le hasard,
oublieux, expose.

vendredi 4 février 2011

"How much time, on average, do you spend watching television each day? According to British doctors, watching more than 2 hours of television a day dangerously increases the risk of cardiovascular disease and premature death."
http://www.destinationsante.com/Television-can-be-a-real-heart-breaker.html

jeudi 3 février 2011


La Seiche documentaire 1/3
envoyé par inhost. - Regardez des vidéos d'animaux mignons.

L'un des messages de la newsletter from Gondwana


Surfaces vitrées dans les bâtiments : les collisions d’oiseaux se multiplient
Immeubles, passerelles, façades réfléchissantes, murs anti-bruit… le verre tient une place considérable dans l'architecture moderne. Mais il représente un double danger pour l’avifaune. Transparent, il n’est pas perçu par l’oiseau ; réfléchissant, il lui donne l’illusion d’un milieu naturel. Ainsi, chaque année, en France, des centaines de milliers d’oiseaux meurent après s’être brisé la nuque en heurtant une vitre.Dans le guide édité par l’Association pour la protection des animaux sauvages, « Les oiseaux, le verre et la lumière dans la construction », un arsenal de mesures pour protéger les oiseaux est proposé aux professionnels du bâtiment. La priorité est de rendre visibles les surfaces transparentes par des marquages, trames pointillées, lignes horizontales ou verres colorés. L'autre solution consiste à éviter les surfaces planes au profit de surfaces inclinées ou bombées, d'adopter des matériaux translucides plutôt que transparents, de garnir les baies de brise soleils, de plantes grimpantes ou de stores extérieurs, aux avantages à la fois protecteurs et esthétiques. La réduction de la pollution lumineuse représente également un enjeu important car elle attire la nuit les oiseaux migrateurs lorsque les conditions météorologiques sont difficiles.

Gondwana, c'est aussi un site

Gondwana est la première agence française de conseil en stratégie et en partenariat, spécialisée dans la protection de la biodiversité. Son rôle est d’aider les entreprises à définir leur politique dans cet univers et à nouer des partenariats durables avec les acteurs de la protection de l’environnement (ONG, associations de protection de la nature, parcs et réserves naturels, programmes et expéditions scientifiques, parcs
zoologiques).

Gondwana is France’s first consultancy focused on corporate strategy and partnerships with regard to the protection of global biodiversity. It will help your company define its policy on biodiversity, and link up with those parties involved in the protection of fauna and flora (NGOs, conservation organizations, parks and reserves, wildlife sanctuaries, scientific expeditions and programs, zoological gardens).


http://www.gondwana-agency.com/

Le "Que sais-je ?" du jour

Le Gondwana
Le Gondwana est un supercontinent formé à la toute fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d'années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d'années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée.
Il a été nommé par
Eduard Suess d'après le nom d'une région de l'Inde, Gondwâna, où une partie de la géologie de cet ancien continent a pu être déterminée

Le Protogondwana


Lors de la fracturation de
Rodinia (environ – 750 millions d'années), on distingue le Gondwana oriental (Afrique australe, Antarctique oriental, Australie, Inde, Madagascar, Arabie, Nouvelle-Guinée, Chine du Nord, Chine du Sud, Indochine et bassin du Tarim) et le Gondwana occidental (Amazonie, craton de Rio de Plata, Afrique occidentale, Floride, Avalonia et Europe du Sud). Ils entrent en collision il y a 600 millions d’années en prenant en tenaille le craton du Congo, formant l'orogénèse panafricaine.
Pendant la période suivante, de l'
Ordovicien au Carbonifère, des terranes (fragments de continents) vont progressivement se détacher de Gondwana qui se situe alors autour du pôle Sud et dériver vers le nord : le terrane d'Avalonia s'en détache vers 490 ma, suivi par les blocs armoricains et ibériques vers 430 Ma, les blocs chinois et indochinois vers 400 Ma.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gondwana

mercredi 2 février 2011

L'un des maux de ces jours-ci


..."For two months now, the citizens of Ivory Coast have been suffering the effects of a showdown between Laurent Gbagbo and Alassane Ouattara for the presidency of the country."...
http://www.destinationsante.com/Political-and-Yellow-Fever-hit-the-Ivory-Coast.html

mardi 1 février 2011

Les Sélaginelles (classe de l'embranchement de Ptéridophytes ou Fougères)


L’étude du cycle de reproduction chez la Sélaginelle : alternance des générations haploïde et diploïde, montre un fait nouveau appelé l’hétérosporie c’est-à-dire sexualisation des spores.
Chez les lycopodes et les Filicinées (classes de l’embranchement des Ptéridophytes ou Fougères), l’isosporie est de règle : toutes les spores identiques, de même taille et de même aspect, germent en un prothalle hermaphrodite.
Dans le cas de l’hétérosporie, la spore mâle, de petite taille, appelée microspore germe en un prothalle mâle, et la spore femelle, de grande taille, appelée mégaspore, germe en un prothalle femelle.
Les sporanges* mâles et les sporanges femelles se trouvent à la face supérieure de feuilles appelées sporophylles qui sont réunies en un épi sporifère, à la base duquel sont localisés les mégasporanges, en faible quantité et les microsporanges qui constituent la majeure partie de l’épi.
Lors de leur germination, les spores forment des prothalles de taille si réduite qu’ils restent inclus dans la paroi de la spore qui leur a donné naissance. Cette particularité liée à l’hétérosporie se nomme endoprothallie. Nous retrouvons ce phénomène chez les plantes à fleurs où le sac embryonnaire est le prothalle femelle, et le grain de pollen, le prothalle mâle. Pour autant, il ne faut pas en conclure hâtivement à une éventuelle origine des plantes à fleurs : les Sélaginelles ne sont pas leurs ancêtres ; l’hétérosporie a été réalisée pour la première fois chez les Sélaginelles mais d’autres groupes l’ont aussi réalisée par la suite.
*Sporanges : petits sacs contenant les spores
Source de ces informations : Guide des fougères, mousses et lichens d’Europe H. M. Jahns Ed. delachaux et niestlé
Hétérosporie :
En botanique, l'hétérosporie caractérise certains groupes de Ptéridophytes sensu lato dont le sporophyte porte deux types de sporanges, le microsporange et le macrosporange (c'est l'hétérosporangie), qui produisent deux types de spores : les microspores et les macrospores. Chacun de ces types conduit à la formation de prothalles différents : c'est l'hétéroprothallie.
Hétérosporie, hétérosporangie et l'hétéroprothallie se rencontrent chez les
Sélaginelles, les Isoètes, les Prêles et les Hydropteridales.
Les prothalles issus des microsporanges vont produire des gamètes mâles (= anthérozoïdes) et ceux issus des macrosporanges vont produire des gamètes femelles (= oosphère).
L'hétérosporie s'oppose à l'
isosporie. Au niveau évolutif, l'hérosporie (hétéroprothallie) semble être un caractère évolué par rapport à l'isoporie (isoprothallie).
Par analogie, l'hétérosporie caractérise également les plantes à graines ou
Spermaphytes. On y retrouve ainsi deux types de sporanges (anthères et ovules), produisant des prothalles différents. Source : Wikipedia

Les mots du jour

Isosporé, isosporée (adjectif) :
se dit des espèces végétales ne formant en apparence qu'une seule sorte de spores, même si celles-ci en germant, donnent les unes un prothalle mâle, les autres un prothalle femelle. Le Larousse

Endoprothallie
Chez les Presperrnaphytes et les Spermaphytes, le prothalle femelle (endosperme et sac embryonnaire) reste toujours enveloppé par le nucelle de l'ovule. Il est donc totalement dépendant du sporophyte qui le précède

vendredi 28 janvier 2011

Le mot du jour : mitose

Mitose
BIOL. Mode de division le plus fréquent de la cellule vivante, au cours duquel le noyau se dédouble avant le corps cellulaire. Synon. caryocinèse. Mitose anormale; mitose simple, équationnelle, somatique. Un seul [noyau] grossit et subit ultérieurement les mitoses qui amènent la formation d'un jeune thalle (Plantefol, Bot. et biol. végét., t.2, 1931, p.42). La division est dite indirecte lorsque le noyau se scinde après apparition des chromosomes. On décrit deux modes de division indirecte: − la mitose (...) est une division généralement équationnelle car elle aboutit à un partage égal des chromosomes du point de vue quantitatif et qualitatif dans chacune des deux cellules-filles. − La méiose (...) correspond à la succession de deux mitoses: la première étant réductionnelle, la seconde étant équationnelle (Husson, Graf, Biol. gén., 1965, p.91).

Trésor

jeudi 27 janvier 2011

Le genre lycopodium



"Le mot Lycopodium vient du grec lukos [loup] et podion [petit pied] faisant allusion à la ressemblance de certaines pousses de Lycopodium clavatum avec une patte de loup."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lycopodium#Etymologie

Les lycopodinées


Les Lycopodinées forment une classe du phylum des Ptéridophytes. Les plupart des Lycopodinées correspondent à des ordres fossiles. Ont encore des représentants aujourd'hui : l'ordre des Lycopodiales, avec la seule famille des Lycopodiacées, l'ordre des Isoétales, avec la famille des Isoétacées, et l'ordre des Lepidospermales, dont la seule famille vivante est celle des Sellaginellacées. La suite :
http://www.cosmovisions.com/lycopodinees.htm

l'orage du soir ou lecture d'un article orageux

Prologue : A sudden storm sent us all running for shelter.


"In the distance, riot police could be seen advancing from Tahrir. I called the news desk to report that violence was spreading; while I was on the phone the police began to charge, sending me and several hundred protesters running. A short distance away I stopped, believing it safe; a number of ordinarily dressed young men were running in my direction and I assumed them to be protesters also fleeing the police charge behind them. Yet as two of them reached me I was punched by both simultaneously and thrown to the ground, before being hauled back up by the scruff of the neck and dragged towards the police lines."
La suite de l'article évoque de plus en plus Cervantès, bien que ce ne soit pas drôle :

"The men were burly and wore leather jackets – up close I could see they were amin dowla, plain-clothes officers from Egypt's notorious state security service. All attempts I made to tell them in Arabic and English that I was an international journalist were met with more punches and slaps; around me I could make out other isolated protesters also being hauled along, receiving the same treatment. "
http://www.guardian.co.uk/world/2011/jan/26/egypt-protests

mercredi 26 janvier 2011

La jolie spirale du cycle


Au centre de la spirale on voit le sporophyte arrivé à mâturité, issu du zygote (oeuf), lui même issu de la fusion de gamètes de sexe opposé, gamètes produites dans les gamétanges, organes différenciés sur des individus appelés gamétophytes ou prothalles en ce qui concerne les fougères.

Le mot du jour : anthérozoïde


Anthérozoïdes (botanique), du grec anthêros = fleuri, zôon = être vivant, et eidos = forme. - Corps reproducteurs mâles de certains cryptogames, corps très petits, animés de mouvements propres, exerçant leur action fécondante sur la masse plasmique femelle ou oosphère. La suite :
http://www.cosmovisions.com/antherozoides.htm

mardi 25 janvier 2011

La phrase du jour


Our maths teacher hardly ever gives us difficult exercises.
anglaisfacile.com, bien sûr !

Cycle de vie d'un fougère


1- Spore (n) germe -produit un gamétophyte jeune.2- Le gamétophyte mature a la forme de coeur et est homosporé (porte les anthéridies et les archégones). Le gamétophyte est photosynthétique3- Les spermatozoïdes flagellés sont libérés et nagent vers l'archégone -fécondation de l'oosphère -production du zygote4- Le zygote devient un nouveau sporophyte qui pousse sur le gamétophyte5- Sous les frondes du nouveau sporophyte il y a des sores qui contiennent les sporanges qui produisent les spores.6- Sporanges libèrent les spores qui germent pour produire les gamétophytes homosporés.

Gamétophyte


http://image.wistatutor.com/content/flowering-plants-reproduction/embryo-sac-female-gametophyte-development.jpeg

gamétophyte (-phyte*), subst. masc. « Partie de la plante portant les gamètes ». Le gamétophyte commence à la réduction chromatique et s'achève à la fécondation (Quillet 1965). Cf. Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 761 et 792.
Prononc. et Orth. : [gameto], [-tɔ-] en syll. désaccentuée. Les mots formés sont soudés : gamétange, gamétocyte, etc. Bbg. Quem. DDL t. 6 (s.v. gamétophyte).  
Source : Trésor



Autre façon de définir ce mot dans le Larousse :


Gamétophyte : organisme végétal issu d'une spore, destiné à former les gamètes et reconnaissable dans les espèces végétales où il existe une alternance des générations.



Wikipédia :
Le gamétophyte est la génération du cycle de vie qui produit les gamètes de la plante. En d'autres termes, c'est l'individu issu d'une méiospore et produisant des gamètes.
Le gamétophyte n'est pas toujours haploïde (par exemple chez le Fucus, ou encore par homologie chez l'Homme).
Chez les mousses (Bryophytes), le gamétophyte est constitué par l'axe feuillé, qui est la partie la plus visible de la plante.
Chez les fougères (Ptéridophytes), le gamétophyte est le prothalle.
Chez les Angiospermes, plantes à fleur, le gamétophyte femelle est le sac embryonnaire, qui contient l'oosphère (gamète femelle) et le gamétophyte mâle est réduit au grain de pollen, structure bi- ou tricellulaire donnant des gamètes mâles.
Chez les algues, les situations sont variées.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gam%C3%A9tophyte

lundi 24 janvier 2011

Les phrases du jour

— We were promised help !
— It's easier to make a promise than to keep one.

Pour ne pas s'emmêler les pinceaux avec les adverbes


une petite révision intéressante avec cette phrase :
Why do witches always have brooms ?
et pleins d'autres exemples sur Anglaisfacile.com

jeudi 20 janvier 2011

La phrase du jour

Enough talk, let's have some action !

Un début de synthèse


Les Fougères, les Mousses et les Lichens sont trois groupes de plantes comprenant des centaines d’espèces, lesquelles appartiennent à un genre. Ce "rangement" scientifique aide à comprendre le cheminement des plantes à travers le temps et l’espace, leur mode d’organisation etc. Chaque groupe a sa place dans le règne végétal qui est subdivisé en grands ensembles appelés embranchements. Tout d’abord nous avons l’embranchement des Thallophytes qui regroupe les Algues, les Champignons et les Lichens, végétaux qui s’associent dans une relation symbiotique, c’est-à-dire à bénéfice réciproque. Autre degré d’organisation, succédant aux Thallophytes, l’embranchement des Bryophytes dont les végétaux sont tous chlorophylliens et dépourvus de racines, ils sont généralement connus sous le nom de Mousses, mais ces mousses ne constituent qu’une partie de cet embranchement. Ensuite vient, avec les premiers végétaux adaptés à un mode de vie terrestre, l’embranchement des Ptéridophytes ; ceux-là ont inventé la racine, un organe plutôt utile pour se fixer au sol, pomper l’eau et les sels minéraux dissous qui constituent la sève brute qui les alimente. Les Ptéridophytes sont un groupe plus vaste, regroupant des individus d’aspect très varié et de modes de vie différents, il y en a même qui ont un mode vie aquatique. Qui trouve-t-on, faisant partie de cet embranchement ? Celles que nous appelons Fougères. Ont fait suite dans l’évolution, les végétaux regroupés dans l’embranchement des Spermaphytes, ou plantes à graines : ce sont les Gymnospermes (plantes à graines nues), représentés par les conifères et les angiospermes ou plantes à fleurs.

L’embranchement des Ptéridophytes ou Fougères est divisé en plusieurs classes, subdivisées en ordres, en genres et en espèces.

J’en suis là de ma petite synthèse de lecture. Lecture passionnante mais un peu "étrange" au premier abord pour une non scientifique. La curiosité fait prendre multe chemins qui valent ma foi "la peine" d'être parcourus.
Source : Guide des Fougères Mousses et Lichens d’Europe de H.M. Jahns Ed. Delachaux et Nieslé

mardi 18 janvier 2011

Alter Eco


"Grâce au partenariat mis en place avec la Corab, coopérative biologique française spécialisée dans les légumineuses, céréales et oléagineuses située en Charente Maritime, et le lancement d’une gamme de 5 produits français, Alter Eco souhaite promouvoir une vision alternative de l’agriculture française, respectueuse de la dignité humaine et de l’environnement. La gamme initiale des produits équitables « Nord-Nord » Alter Eco est constituée de 3 légumineuses (poids cassés, lentilles et haricots blancs) et 2 mueslis. Les produits seront disponibles en magasin en Mars 2011 ... "
http://www.i-dietetique.com/?action=articles&id=8441&identifiant=00d01b459d0a7628412dee4bf1302b6c&em=623

lundi 17 janvier 2011

La phrase du jour

As I was walking accross the beach a dog jumped at my face and really scared me.
Anglais facile.com

dimanche 16 janvier 2011

Mais qu'est-ce à dire ? ... par Jacques Dubois


"Mais qu’est-ce à dire ? Que, dans l’ensemble, l’être humain pense mal ? Ou bien que, rhétoriquement parlant, bien penser n’a pas de sens ? Si, comme le veut Angenot, de grandes formules enregistrées par la tradition ne sont en fin de compte que des sophismes (tel le pari de Pascal), il n’est pas d’issue possible pour une rhétorique « juste ».
L’auteur ferraille encore contre les illusions qu’il voit à l’œuvre dans les grandes idéologies de gauche comme de droite, qui toutes accusent l’adversaire de donner dans l’irrationalité. Mais l’illusion est partout et les philosophies en prennent également ici pour leur grade. C’est que leurs démonstrations se fondent sur l’idée d’une raison transcendante, à même d’arbitrer le dilemme du vrai et du faux. Or, « logomachies solipsistes » (p. 298), elles tendent à s’enfermer dans des raisonnements circulaires qui ne valent guère mieux que le «Toto n’aim’ pas les épinards / Et c’est heureux pour Toto car/ S’il les aimait, il en mang’rait / Or i peut pas les supporter. » (p. 200), rappelé ici plaisamment. Occasion de faire la part de l’humour
angenotien, par lequel l’ouvrage se recommande encore, manifestant par en dessous une verve ravageuse assez réjouissante."
Marc Angenot, Dialogues de sourds, Traité de rhétorique antilogique. Paris, Mille et une nuits, …
http://penser.over-blog.org/ext/http://www.mediapart.fr/club/blog/Jacques%20Dubois

dimanche 9 janvier 2011

Water Lily and Forget me not


Source : Anglaisfacile.com

dimanche 2 janvier 2011

Les flores du Dévonien inférieur de Philippe Gerrienne


"Au début du Dévonien, vers –400Ma, Cooksonia cède la place aux Zostérophyllopsides, plus grandes et plus robustes. Ce sont les premières plantes de la lignée des Lycophytes, comprenant les lycopodes* actuels. Zosterophyllum a de quelques centimètres à quelques décimètres de hauteur. Ses axes, dépourvus de poils, se divisent par dichotomies* égales ou inégales. Ses sporanges*réniformes (forme d’un rein) ou allongés transversalement, situés à l’extrémité de courts pédicelles, sont disposés en épis souvent compacts. Ils libèrent leurs spores par une fente de déhiscence bien marquée, faite de cellules spécialisées, divisant chaque sporange en deux valves égales. Zosterophyllum est subcosmopolite : on le connaît en Europe, aux États-Unis, en Asie, en Australie. Parmi les Zostérophyllopsides, Gosslingia a des sporanges en forme de rein dispersés le long des axes nus, ramifiés par dichotomies inégales ; Sawdonia possède des axes couverts de poils. La structure anatomique des Zostérophyllopsides comprend un système vasculaire qui consiste en un cylindre central plein, ou protostèle, circulaire ou ovale en section transversale ; les cellules du xylème (nom scientifique du bois) sont des trachéides dont la paroi annelée-réticulée est composée d’une couche interne lignifiée et d’une couche externe non lignifiée. On retrouve se type de trachéides chez les premières lycophytes.

Les Lycophytes se définissent par trois caractères principaux : la microphylle, ou feuille à une seule nervure ; un seul sporange à la face supérieure de chaque feuille spécialisée dans la sexualité, appelée feuille fertile ou sporophylle ; enfin un cylindre central, ou stèle, dont les cellules les plus anciennes sont périphériques et qui, de ce fait, est qualifié d’exarche.
Les plus anciennes, Asteroxylon, Drepanophycus et Baragwanathia, sont des pré-Lycophytes contemporaines des Zostérophyllopsides. Le Baragwanathia australien serait même beaucoup plus ancien, d’âge silurien supérieur d’après la faune marine associée – mais cet âge est controversé.

La plus ancienne Lycophyte vraie est Leclercqia, du Dévonien inférieur et moyen. Son axe principal, divisé par dichotomies égales et inégales, porte des microphylles disposées en spirale et constituées d’un segment central recourbé vers le bas et de deux segments latéraux eux-mêmes divisés en deux. Les sporophylles sont identiques aux feuilles végétatives, mais portent un sporange ovoïde sur leur face supérieure. Cette plante avait des spores toutes identiques et était donc, par définition, isosporée.
Un autre groupe extrêmement intéressant est apparu vers la moitié du Dévonien inférieur, celui du célébrissime Rhynia. Découvert dans le chert écossais de Rhynie (Kidston et Lang, 1917-1920), le genre Rhynia comportait alors deux espèces : R. gwynne-vaughanii et R. major. À l’époque, Rhynia, avec ses sporanges apparemment terminaux et ses axes à divisions simples, illustrait la morphologie des toutes premières plantes vasculaires, dont elle devint très vite l’archétype. Cependant Edwards (1980,1986) démontra que l’espèce major ne possédait pas de trachéides vraies et la transféra dans un nouveau genre, Aglaophyton. Il démontra ensuite que les sporanges de R. gwynne-vaughanii étaient subterminaux. Enfin, Kenrick et Crane (1991) montrèrent que R. gwynne-vaughanii avait des trachéides particulières, dites "de type S". Ces trachéides ont une paroi à épaississements spiralés composée de deux couches : l’interne, très fine, résiste à la décomposition ; l’externe, moins résistante, est épaisse et spongieuse. Ce type de trachéide existait aussi chez quelques rares genres dévoniens, tels Stockmansella ou Huvenia. Un caractère commun à toutes ces plantes est leur sporange, sans structure de déhiscence particulière et porté par un petit coussin de cellules banales formant un tissu nommé parenchyme. On estime aujourd’hui que ces plantes à trachéides de type S sont des plantes vasculaires très particulières, d’où leur nom de Paratrachéophytes (Gerrienne et al., 2006). Elles se sont éteintes au Dévonien moyen sans laisser de descendance connue. Exit donc le rôle de plante vasculaire archétypale joué par Rhynia, ce statut étant aujourd’hui assumé par le simplissime Cooksonia.

Les Euphyllophytes apparaissent vers le milieu du Dévonien inférieur. Ce sont des plantes à feuilles vraies et à nervures multiples, ou mégaphylle. Les plus anciennes ont des ramifications archaïques par dichotomies inégales, et les plus modernes des ramifications dues au fonctionnement de bourgeons latéraux et qualifiées de monopodiales. Elles sont caractérisées aussi par des trachéides dont les ponctuations sont dites scalariformes, car elles sont disposées en barreaux d’échelle, et par des sporanges terminaux par paires, dont chacun porte d’un seul côté une ligne de déhiscence longitudinale. À l’exception des Lycophytes, toutes les plantes vasculaires actuelles sont des Euphyllophytes.

Le genre le plus ancien est Psilophyton. C’est une plante très importante, puisqu’elle et ses proches seraient à la base de toutes les lignées modernes de plantes vasculaires, Lycophytes exceptées.
Psilophyton est d’assez grande taille – environ un mètre de hauteur –, avec un axe principal plutôt robuste (Banks et al., 1975), lisse et couvert de poils. Les axes latéraux végétatifs ou fertiles seraient homologues des feuilles des plantes actuelles. Les axes fertiles se terminent par des grappes de paires de sporanges allongés, fusiformes, typiquement enroulés l’un autour de l’autre. Les axes de Psilophyton ont une protostèle massive, composée de trachéides de types P (Kenrick et Crane, 1997) et qualifiée de centrarche, les trachéides les plus anciennes étant situées au centre.
Le Dévonien inférieur a livré d’autres plantes, dont la position systématique reste incertaine. Ces genres, ajoutés à ceux dont les affinités sont mieux cernées, composent un paysage éodévonien beaucoup plus varié et chamarré que ce texte ne le laisse penser.
Pour se reproduire, toutes ces plantes dispersaient leurs spores. Comme chez les fougères modernes, leur fécondation était donc dépendante de la présence d’eau pour permettre au gamète mâle flagellé de nager vers le gamète femelle. C’est sans doute pour cette raison que beaucoup de ces plantes étaient confinées aux zones humides. "

Aux origines des plantes Sous la direction de Francis Hallé chez Fayard (p. 20 à 26)


* Lycopodes : plante archaïque vasculaire sans graines, à la tige grêle, à feuilles étroites et allongées, voisine des fougères, dont les spores forment une poudre très inflammable
Synonyme: pied-de-loup
de nombreuses espèces de lycopodes sont protégées • la poudre de lycopode était utilisée en pyrotechnie


* dichotomie : ramification par séparations successives en deux branches
les dichotomies du gui

*Sporange : petit sac contenant un grand nombre de spores qui seront dispersées à la maturité de la plante
des sporanges disposés en bouquets

Spore : cellule ou ensemble de cellules qui participent à la reproduction (de certains végétaux)
les minuscules spores des fougères

subcosmopolite : adjectif singulier invariant en genre (botanique ou zoologie) se dit d'une espèce représentée dans de nombreuses parties du monde, mais non dans toutes.

Mot du jour : trachéide


BOT. Cellule allongée constitutive des tissus ligneux, ayant un rôle de soutien, qui conduit la sève brute dans les parties vivantes de la plante. Les fibres portent à cet effet des ponctuations spéciales, qui établissent d'une cellule à la cellule voisine des communications par où s'effectueront les échanges. Ces fibres de nature particulière sont appelées chez les résineux les trachéides (...): elles constituent à elles seules, à peu près tout le bois (Campredon, Bois, 1948, p. 4).
Prononc.: [tʀakeid]. V. trachée. Étymol. et Hist. 1892 bot. (Baillon). Comp. de traché(e), v. trachée et du suff. -ide2* d'apr. l'all. tracheïde mot introd. en 1863 par Sanio, Bot. Zeitung, 113 ds NED.
Trésor

étymologie de étymologie

En latin, etymologia, du grec etumologia de etumos, vrai

étymologie de gymnosperme : du grec gumnospermos, dont les graines sont nues


réticuler : latin reticulatus, croisé

polymère : grec polumerês, multiple

le Larousse


trachéide : Composé de trachée et -ide (« qui a l'aspect extérieur de »).
Wiktionnaire