jeudi 30 juin 2016
La coupure de presse à propos de Sécu et régression sociale
Après les retraites, la sécu
Une médecine solidaire, tel est l'intitulé d'une lettre de lectrice du journal, qui devait faire partie du complément, Fémina, qu'on trouve en fin de semaine dans La Voix du Nord.
La lettre (très pertinente à mon sens) est signée et localisée : Nicole Hentz, Montpellier (Hérault) :
"Vous écrivez "Va-t-on devoir rouvrir les dispensaires ?"(*) Et pourquoi pas ? J'ai habité Paris jusqu'en 1959, j'avais alors deux petites filles, nous allions pour toutes les visites et vaccinations soit dans un dispensaire, soit à la consultation gratuite des Enfants-Malades. Il y avait foule, mais l'organisation était efficace. Chefs de service, chefs de clinique et internes étaient tous présents en nombre. À l'arrivée, une infirmière vous dirigeait vers un médecin. S'il y avait un doute ou une gravité particulière, le "grand patron" était là pour donner son avis, répondre, conseiller, soigner. La médecine n'était pas seulement un art scientifique, mais un exercice solidaire rendu à la société."
*Notre Temps n° 410, février 2004, p.115
Commentaire : cette lettre date de février 2004. Les acquis sociaux avaient déjà beaucoup reculé !